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Shea Weber parle d’une erreur de parcours

On en a glissé un mot hier, l’organisation du Canadien est incapable de qualifier la tournure de l’équipe de reconstruction. Marc Bergevin et Geoff Molson sont catégoriques : on rénove, mais on ne bâtit pas une nouvelle fondation. Les partisans, les amateurs, les fanatiques, ils voient ça de quelle façon eux? En tout cas, les deux « colonnes » du Canadien, il est question ici de Carey Price et Shea Weber, endossent à 110% les dires de l’exécutif.

Arpon Basu résume le tout de la meilleure des façons au sujet des pensées de l’équipe vêtue de bleu-blanc-rouge : « Malgré les apparences, les Canadiens ne sont pas en reconstruction parce qu’ils ne peuvent pas avec Carey Price et Shea Weber au sein de l’équipe. »

C’est tellement vrai qu’avoir ces deux athlètes au sein du vestiaire, ça va à l’encontre d’une reconstruction. Les deux individus s’aiment d’amour et ils ne sont pas prêts de partir puisque Marc Bergevin est également en amour avec les deux pilons de son groupe. Pas question pour Bergevin de jaser de reconstruction puisque, selon ses propres dires, Price et Weber seront là pour longtemps.

Mine de rien, Bergevin peut dire qu’il a un certain leadership au sein de son vestiaire avec Shea Weber, Carey Price, Brendan Gallagher, Phillip Danault, Andrew Shaw et même Karl Alzner (il est peut-être très lent, mais il demeure un bon leader). Le problème ne semblait pas être le leadership en entier, mais celui qui portait la lettre « C » lors des dernières années. Du moins, selon ce que je peux comprendre…

Je veux une équipe qui va concourir pour faire les séries cette année et s’améliorer toutes les années. Alors, appelez ça comme vous voulez (en parlant des médias). – Bergevin

Par contre, comme Basu le souligne, Bergevin a avoué que son équipe faisait un tournant jeunesse à 100%… mais qu’elle n’était pas en reconstruction. Il me semble que cette déclaration ne coïncide pas avec le fait que le mot reconstruction ne fait pas partie du discours du DG montréalais. Enfin bref!

Le cerbère de la Flanelle, pour sa part, a indiqué vouloir poursuivre à jouer son rôle au sein du Canadien de Montréal. Donc, gagner dans le présent. Puis tout dépend de lui… tout le monde en est conscient.

Je suis du genre optimiste. J’ai l’impression d’être le type de joueur qui peut faire la différence et aider une équipe à surmonter les obstacles. Je cherche à maintenir le fort et à prendre un bon départ, et j’espère que nous serons en bonne position lorsque Shea reviendra pour faire une poussée vers les séries éliminatoires. – Price

Dans le cas de Weber, il tient un discours tout aussi emballé :

Je ne pense donc pas que nous sommes si loin. Je ne pense pas que nous soyons aussi mauvais que nous avons fini. Je pense que nous sommes une bien meilleure équipe. Je pense que les choses ont fait boule de neige dans la mauvaise direction et que nous n’avons pas obtenu les résultats escomptés. Je pense qu’à long terme, surtout maintenant, il suffit de regarder autour de vous. Oui, je veux gagner, évidemment, et je pense que n’importe qui peut gagner n’importe quelle année. Il y a plus de parité dans la ligue maintenant. Ce n’est pas comme si une ou deux équipes l’entendaient chaque année. – Weber

Des gars très enthousiastes en vue de la campagne 2018-19… Dommage que la meute de journalistes et de partisans ne le soit pas autant.

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