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Scherbak, Alzner et Hudon peuvent en témoigner : L’argent ne fait pas le bonheur

Celui qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur avait peut-être raison.

Demandez à Karl Alzner s’il est heureux présentement. Il vous répondra fort probablement que non. Pourtant, son salaire annuel de base n’a jamais été aussi élevé (six millions $). Il n’a jamais déposé d’aussi gros chèques de paye… Mais il ne joue pas. Paradoxal, vous ne trouvez pas? Faire plus d’argent que jamais ne veut pas nécessairement dire être heureux de sa situation…

Parlez-en aussi à Charles Hudon, qui se tape présentement des rencontres du haut de la passerelle et qui se dit frustré.

Hudon a passé trois saisons complètes (ou presque) dans la Ligue américaine. Il a joué à Hamilton et à St.John’s, pour un salaire annuel d’environ 67 500 $ (plus des bonis annuels variant entre 75 000 et 175 000 $).

Depuis l’an dernier, il touche un salaire de 650 000 $ par saison. Cette saison, c’est la première fois que le petit Almatois n’a pas à se soucier de son salaire si jamais il est envoyé dans la Ligue américaine. #ContratOneWay

Et pourtant, si vous le croisez dans le stationnement du Complexe Bell ce matin, il aura de la difficulté à cacher sa frustration.

Ce qui m’amène à Nikita Scherbak.


(Crédit: YouTube (capture d’écran))

L’ailier russe écoule présentement la dernière année de son contrat d’entrée. C’est la première année où il doit passer au ballottage avant d’être envoyé dans la Ligue américaine et grâce à cette considération d’être technique, Scherbak est payé NHL salary à ne pas jouer.

Scherbak touche 12 fois plus d’argent dans la LNH que dans la Ligue américaine (832 500 vs 70 000 $). Et il a accès à certains bonis…

Mais lui aussi, si vous le croisez, il risque d’avoir de la difficulté à cacher sa frustration. Il n’a pas disputé un seul match encore cette saison… Et ne semble pas être sur le point d’être inséré dans la formation.

Il n’a jamais gagné autant d’argent en octobre et pourtant, il ne joue pas.

Scherbak et Hudon ont beau remplir leurs stories Instagram de photos souriantes, ils aimeraient jouer. Et ça les frustre de ne pas jouer.

Même s’ils touchent un gros salaire.

Alors oui, celui qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur a peut-être raison. Partiellement, du moins…

Ceci dit, tout est relatif. Alzner, Hudon et Scherbak doivent se le rappeler. Combien de joueurs se promènent en autobus dans la Ligue américaine (lire ici Michael McCarron et son salaire de 70 000 $) ou dans des avions (parfois louches) en Europe ou en Asie ?

Je suis pas mal certain qu’ils échangeraient leur place avec celle de Karl Alzner ou Nikita Scherbak. Comme quoi tout est relatif dans la vie et qu’on veut toujours obtenir plus…

Michael McCarron joue… Il performe… Mais il fait 12 fois moins d’argent que Nikita Scherbak qui ne joue pas. Et 86 fois moins que Karl Alzner…

More money, more problems…

Et je vous épargne le cliché (réelle, mais hors-sujet) selon lequel ils ont la santé au moins…

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