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Qu’ont fait les espoirs du CH durant le Mondial Junior?

Le championnat mondial de hockey junior étant désormais chose du passé, nous en sommes maintenant à l’analyse de ce dernier et de ses acteurs. Cet évènement traditionnel sert à épier les espoirs en vue du prochain repêchage, mais est également très utile pour les DG de la LNH de venir constater l’évolution de leurs protégés. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Trevor Timmins durant son temps des fêtes! Trois espoirs de la Sainte-Flanelle ont pris part à ce tournoi très populaire. Voici un bref aperçu de leur rendement durant le tournoi.

Premièrement, le prêt du CH, Victor Mete, a connu un bon tournoi. Il aura apporté de la stabilité et de l’expérience à cette brigade défensive déjà bien nantie, à la base. Il a constamment été confronté aux meilleurs attaquants adverses, tels que Casey Mittelstadt, Alex Nylander et Eeli Tolvanen, lors des divers duels. Il fut un des arrières les plus utilisés par Dominique Ducharme durant les 6 parties. Le Canada a pourtant joué 7 matchs, non? C’est exact. Victor Mete aura manqué le duel de quart de finale contre la Suisse pour reposer une blessure mineure subie face aux États-Unis. En plus d’exceller défensivement, le #53 du CH aura également quelque peu noirci la feuille de pointage avec quelques points. Ses 27 parties d’expérience dans la LNH auront grandement servi à la troupe canadienne. La médaille d’or acquise par son équipe est sans aucun doute tout un contraste avec la laborieuse saison du CH qu’il vit à sa saison recrue.

Celui qui a joué 27 parties avec le grand club depuis le début de la saison aura été un rouage important dans la conquête de la médaille d’or.

Ensuite, nous avions la chance de regarder le choix de premier tour de l’organisation en 2017, Ryan Poehling. Ce dernier a connu un bon début de tournoi, pivotant ainsi un des très bons trios de l’équipe américaine avec le capitaine Joey Anderson et Brady Tkachuk, le frère de Matthew et candidat au top 5 du prochain encan de la LNH. Par contre, au fur et à mesure que le tournoi avançait, Poehling obtenait de moins en moins de temps de glace de qualité et les changements de trios en sont la principale cause. Néanmoins, il avait la confiance de son entraîneur, Bob Motzko, qui l’entraîne également dans la NCAA à St. Cloud. Le jeune américain aura rempli un rôle précis, étant très solide dans sa zone et excellent en désavantage numérique. Offensivement, rien d’extraordinaire avec seulement 1 but et 2 aides durant le tournoi.

Ryan Poehling aura certainement acquis beaucoup d’expérience durant le tournoi.

Finalement, Joni Ikonen (Choix de 2e tour en 2017) aura fait partie de l’équipe finlandaise qui en aura déçu plus qu’un. S’inclinant en quart de finale, ceux-ci n’auront pas livré la marchandise et Joni Ikonen n’aura pas fait exception au rendement collectif. Suite au Summer Showcase, nous avions le droit d’être excités par rapport au jeu du Finlandais, mais cela ne s’est pas transporté à Buffalo pour le U20. Seulement un but et une aide en 5 parties. Sans vouloir rajouter de l’huile sur le feu, ce seul et unique but fut marqué par l’adversaire dans son propre but suite à une mise en jeu un peu trop bien remportée. Ikonen fut crédité du filet. Bref, le frêle attaquant avait un rôle mineur au sein de son équipe, alors cela peut notamment expliquer ces maigres chiffres offensifs.

Joni Ikonen poursuit lentement mais surement son développement.

La bonne nouvelle pour Poehling et Ikonen est qu’ils seront admissibles à retourner au mondial junior l’an prochain à Vancouver. On dit souvent qu’il s’agit d’un tournoi pour les joueurs de 19 ans et que c’est à cet âge qu’il faut dominer. Ceci étant dit, ces derniers pourront se servir de leur expérience de cette année pour apporter davantage à leur pays respectif. D’autres espoirs du CH pourraient également faire partie de ce tournoi, tels que le défenseur des Warriors de Moose Jaw, Josh Brook, ainsi que les futurs choix au repêchage de juin 2018.

Ce dernier est en quelque sorte comparé à Bobby Orr…

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