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Québec peut vivre avec le fait d’être un plan B

Quand la LNH a accordé une équipe d’expansion à la ville de Las Vegas, il y a un peu plus d’un an, ça ne marquait pas seulement la naissance d’une nouvelle franchise, mais aussi un autre échec parmi tant d’autres pour la ville de Québec.

On doit se rendre à l’évidence. À moyen terme, deux facteurs nuisent au retour des Nordiques : le dollar canadien et le manque d’équipes dans l’Ouest.

Même si le dollar canadien remontait (ce qui va arriver un jour), la LNH doit veut balancer ses conférences et c’est ce qui fait en sorte que Québec sera un plan B jusqu’au moment où Seattle obtienne à son tour une équipe.

Dans un futur pas si éloigné que ça, une 32ème équipe sera accordée à une ville située dans l’Ouest géographique, et à ce moment-là, Québec deviendra le plan A.

Mais pour l’instant, le titre de deuxième plan est obligé d’être attribué à Québécor.

Jérome Landry, un des fondateurs de Nordiques Nation, croit que la passion des gens de Québec est une obsession qui ne mourra pas de sitôt : « L’amour de Québec pour le hockey se rapproche de la maladie mentale. On est complètement fous pour ce sport. On croit qu’on peut être le Green Bay du hockey. »

La comparaison est très bonne. Si Green Bay, une ville passionnée du football qui compte un peu plus de 100 000 habitants peut héberger une équipe professionnelle, pourquoi Québec, une ville passionnée du hockey qui compte 532 000 habitants (et 300 000 de plus dans l’aire urbaine) ne peut pas le faire?

Pour l’instant, Québécor a fait ce qu’il avait à faire.

Nouvel amphithéâtre? Done. 

Propriétaires stables qui n’ont pas peur de dépenser? Done. 

Base de partisans intense et fiable? Done. 

Histoire déjà riche? Done. 

Pour l’instant, tout ce qu’on peut espérer, c’est une équipe cherchant une nouvelle ville pour s’établir.

« Nous sommes le meilleur marché de hockey, peut-être avec Montréal et Toronto. Ce n’est pas une question de si, mais une question de quand. » – Jérémy Landry

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