Claude Julien a pris une décision très controversée, en vue du match d’hier soir, en laissant Victor Mete de côté au profit de Karl Alzner. Tout au long du match, le vétéran défenseur s’est fait ramasser par les médias montréalais. Certains témoignaient d’une impatience grandissante envers le jeu médiocre du #27.
Il faut mettre fin à l’expérience Karl Alzner au plus sacrant. Le CH est toujours empêtré dans son territoire quand il est sur la glace en raison de son manque de mobilité. Il a sauté quelques tours en fin de deuxième.
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) October 21, 2018
En ce moment, à Montréal, tout le monde s’entend pour dire que Alzner ne doit plus remettre les pieds sur la patinoire dans l’uniforme du Canadien. Sauf l’organisation elle-même.
Hier soir, il a mieux joué dans les buts qu’en tant que défenseur. Un revirement affreux a mené au premier but de Mark Stone, notamment.
Sur la feuille des statistiques, ça ne paraît pas autant. Sur la patinoire, par contre, c’est pathétique. Son manque de mobilité nuit considérablement à son équipe. C’est dommage, puisqu’il avait connu une partie honnête contre les Blues. L’envoyer dans la mêlée contre une jeune équipe rapide comme les Sénateurs n’était pas une bonne idée, et Victor Mete aurait dû faire partie du groupe de défenseurs utilisé.
Mais que faire de lui? Si vous l’aviez oublié, Alzner est encore sous contrat pour quatre saisons à 4,265 millions de dollars par saison. S’en débarrasser ne sera pas une tâche facile. Qu’on le veuille ou non, Alzner doit avoir le moral à terre présentement. Pas le choix de se sentir mal pour un défenseur qui essaie de s’adapter à une LNH bien différente que celle où il excellait il y a quelques années.
Reste que s’il était une recrue, il n’aurait jamais percé l’alignement partant du Canadien cette saison. Son statut et son contrat le gardent à Montréal.
Le ballottage semble être l’option la plus plausible pour mettre fin à cette histoire. Les Flyers avaient soumis le contrat de 4 millions de dollars d’Andrew MacDonald au ballottage, en 2015. Le Canadien pourrait imiter le geste.
Alzner ne serait probablement pas réclamé et le Tricolore pourrait alors décider quoi faire. Pourrait-on sacrifier un choix au repêchage pour qu’une équipe accepte son contrat?
Dans les circonstances actuelles, probablement pas. C’est un casse-tête qui se présente. Au septième match de la saison… La saison risque d’être longue pour Alzner.