On se questionne depuis quelques jours à savoir si Nick Suzuki, Carey Price et à la limite Shea Weber représenteront le Canada aux Jeux Olympiques de 2022 (s’ils ont bel et bien lieu à Pékin et si les joueurs de la LNH obtiennent bel et bien la permission d’y participer).
Mais on s’est moins questionné sur l’identité de l’entraîneur-chef qui aura la chance (et le pression) de diriger le dream team canadien.
Guy D’Aoust de Radio-Canada a poussé la réflexion ce matin et il est arrivé avec le nom de cinq candidats plus probables que les autres : Joel Quenneville, Barry Trotz, Alain Vigneault, Lindy Ruff… et Claude Julien.
Est-ce le tour de Claude Julien avec Équipe Canada? https://t.co/Qa74zJT2UW
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) February 5, 2021
En gros, D’Aoust note qu’avec le retrait de Babcock – Doug Armstrong souhaite nommer un entraîneur encore actif dans la LNH -, les chances de Julien sont un peu plus hautes. Mais elles demeurent tout de même plus faibles que certains des quatre autres entraîneurs nommés ci-dessus.
Mais il est arrivé dans la LNH un peu plus tard que ses compétiteurs et Il affiche un pourcentage de victoires plus élevé que Ruff et Trotz.
Julien possède l’expérience de la scène internationale et il fait partie de la gang d’Équipe Canada, ayant été l’adjoint de Mike Babcock à Sotchi (2014) et à la Coupe du monde (2016). Mais il est aussi associé à l’ancienne garde, l’ancienne équipe d’entraîneurs…
Et Quenneville, Trotz et Ruff possèdent aussi beaucoup d’expérience avec la feuille d’érable sur le chest, certains plus que Julien même!
Claude Julien a la réputation d’être un bon coach de vétérans. Ça, ça peut jouer pour ou contre lui.
Il est ce type de coachs qui parviennent à soutirer le maximum de leurs joueurs. Ça, c’est clairement un plus.
Mais Marc Bergevin ne fait pas partie de l’équipe de direction. Ça, c’est un moins.
Si je devais prendre les paris, je dirais que la cote de Claude Julien est d’environ 1 pour 10.
Sinon, il se fera fort probablement offrir un rôle d’adjoint, ce que je lui conseillerais bien évidemment d’accepter.
Puisqu’il est question de Claude Julien, sachez que son point de presse virtuel d’hier nous a donné une bien drôle de scène. Pat Hickey, du journal The Gazette, a attendu plusieurs secondes avant de poser sa question quand son tour est venu. Un journaliste francophone s’est alors demandé, et je cite, j’espère qu’il est pas mort, os*i. J’avoue, j’ai ri… déjà que le point de presse virtuel pour souligner le 1000e match de Shea Weber m’avait déjà donné quelques fous rires!
Rappelons que Pat Hickey est aussi ce journaliste qui fait tout en son possible pour se rendre aux matchs de l’équipe sur la route en voiture en temps normal, question d’éviter d’avoir à prendre l’avion.