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Paul Byron parmi les candidats susceptibles d’être rachetés de Frank Seravalli

Je ne vous apprends rien en vous disant que le Canadien gère une masse salariale assez serrée. Marc Bergevin doit naviguer dans des conditions qui ne sont pas faciles à cet effet.

L’une des raisons, c’est le salaire de Paul Byron. L’attaquant, qui a un impact sur la masse de 3.4 M$ pendant encore deux ans, prend beaucoup d’espace pour ce qu’il apporte et on se doute bien que le Canadien se passerait de son impact salarial.

Cela nous force donc à soulever la question suivante : est-ce que le Canadien devrait l’échanger? Le racheter?

Je ne sais pas si une équipe le voudra à ce prix-là sans échanger un gros salaire en retour – ce qui serait contre-productif pour le CH. C’est la raison pour laquelle la piste du rachat de contrat est peut-être plus logique qu’on ne le croit.

Frank Seravalli, de Daily Faceoff, a notamment soulevé la possibilité de voir Byron être racheté par Marc Bergevin quand il sera permis de le faire, soit 24h après la fin des séries.

Il est, tel que discuté par Georges Laraque et Stéphane Gonzalez, le candidat #9 de l’ancien de TSN.

Est-ce que cela veut dire que ça se fera? Pas forcément. Après tout, Byron aurait une empreinte sur la masse salariale du Canadien pendant encore quatre ans au lieu de deux.

L’an prochain, il aurait un impact de 533 333$ sur la masse du CH. L’année suivante, ce serait 1 733 333$. Lors des deux autres campagnes, on parle plutôt de 1 133 333$.

(Crédit: Cap Friendly)

Est-ce que le CH, qui traîne déjà le rachat du contrat de Karl Alzner, veut se permettre un autre boulet financier pour un joueur qui ne joue pas? Je n’ai pas la réponse.

Sinon, le Canadien pourrait toujours l’échanger (avec un choix) à une équipe qui le rachèterait. Par la suite, Marc Bergevin pourrait le resigner… mais c’est un long shot.

Sans compter le fait que Byron, un gars qui est adoré dans le vestiaire, n’aimerait peut-être pas ça.

On se souviendra que le principal intéressé est passé trois fois au ballottage cette année, mais c’était simplement pour sauver de l’espace comptable en l’envoyant sur l’escouade de réserve les jours de congé. Personne dans la LNH ne pensait qu’il allait être choisi alors que tout le monde cherchait à liquider du salaire.

Et à l’époque, le principal intéressé avait avoué qu’il voulait rester à Montréal.

On ne sait donc pas encore ce que l’avenir lui réservera. Il a encore son utilité chez le Canadien, mais à quel prix?

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