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Passons en mode Nikita Scherbak

La saveur du jour aujourd’hui sur Twitter demeure sans aucun doute la transaction qui a sorti le coeur et l’âme de la ville de Toronto, DeMar DeRozan, qui a été impliqué dans une transaction amenant Kawhi Leonard chez les Raptors. Si DeRo est outré par le manque de respect des Raps, Leonard, lui, ne veut même pas se présenter à Toronto l’automne prochain. Son désir est d’évoluer pour les Lakers de Los Angeles et il ne s’est pas gêné pour l’indiquer haut et fort. Il profitera de sa clause échappatoire en 2019 afin de tester le marché de l’autonomie en souhaitant dénicher un accord à L.A.!

À moins que Drake, P.K. Subban et Ujiri réussissent à convaincre Leonard d’amener ses petites fesses à Toronto.

Assez jacassé de basket aujourd’hui et passons en mode Nikita Scherbak. Ce premier choix du Tricolore en 2014 se doit de s’imposer. À 22 ans, et avec le manque de punch au sein de cette attaque, le Russe se doit d’appuyer sur l’accélérateur et prendre position derrière le banc du conducteur. La saison passée, avec le Rocket, il a amassé 30 points en 26 matchs, tout en démontrant de beaux flashs lors de ses rencontres avec le grand club. Mais encore?

Scherbak visait un poste au sein du top-6 la saison passée, ce qu’il n’a pas réussi à réaliser. D’autant plus qu’une blessure au genou l’a tenu sur la touche jusqu’à la mi-décembre. En février, on l’a ramené avec le bleu-blanc-rouge, où il a passé trop de temps avec Logan Shaw. Lorsque Claude Julien le jumelait à Jonathan Drouin et Alex Galchenyuk, on voyait un joueur beaucoup plus flashy et utile.

La chance s’est tenue loin de lui en 2017-18 puisqu’il a dû abdiquer au début avril à cause d’une commotion cérébrale. Malgré les beaux moments offerts, Marc Bergevin a acquis les services du gros finlandais, Joel Armia. Ce qui démontre que l’organisation ne croit peut-être plus en Scherbak. La plupart des spécialistes ne le placent même pas sur l’alignement potentiel de 23 joueurs du Canadien. Par contre, temporairement, il pourrait remplacer Paul Byron, ce qui devrait lui permettre d’amorcer la saison à Montréal et non à Laval.

Bref, la balle est dans son gant!

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