Il devait y avoir un vote aujourd’hui, à Glendale!
Un vote sur l’entente fignolée entre Greg Jamison et Ed Beasley, le manager de la Ville (qui prend sa retraite aujourd’hui).
Mais l’Institut Goldwater demandera ce matin une injonction pour repousser ce vote.
La présidente du groupe de pression, Darcy Olsen, indique que plusieurs données doivent être rendues publiques avant que le vote puisse être tenu.
L’Institut Goldwater obtiendra-t-elle cette injonction? Les avis sont partagés. Certains avocats disent oui, d’autres pensent que non. La décision finale reviendra au Juge Katherine Cooper…
On n’a pas tout à fait la même Goldwater au Québec…
Rappelons que les citoyens étaient appelés à discuter de cette entente hier matin, au conseil de ville (alors que bien des honnêtes citoyens travaillent).
Le but de l’Institut Goldwater : Empêcher la Ville de Glendale d’offrir des cadeaux à Greg Jamison (qui n’a toujours pas réuni tous les fonds nécessaires pour acheter ladite concession).
Le processus est donc retardé… Ce qui est perçu comme une bonne nouvelle, à première vue, mais qui soulève un autre problème : Il se fait tard!
J’espère que Gary Bettman et Bill Daly ne diront pas, dans quelques jours, qu’il est trop tard pour déménager les Coyotes (mi-juin) et que le statu quo sera conservé pour une autre saison!
Avec le lock-out quasi inévitable (on parle d’une saison qui débutera en décembre ou en janvier présentement) et les nombreux billets de saison qui s’écouleraient en un claquement de doigts (JaiMaPlace), je garde tout de même espoir…
Surtout que le candidat #1 pour succéder à la mairesse sortante Elaine Scruggs est en pleine campagne anti-Coyotes!
Toute cette histoire continue de ressembler à une tentative de la LNH de ne pas perdre la face si les Coyotes doivent quitter Glendale… D’en mettre la responsabilité sur les épaules de la Ville de Glendale et de l’Institut Goldwater!
Ce sera une grosse journée pour tous ceux qui s’intéressent au sort des Coyotes, qu’ils habitent en Arizona ou au Québec, aujourd’hui!
Si jamais les Nordiques devaient renaître de leurs cendres, j’espère qu’ils n’iront pas piger, eux aussi, dans le merveilleux monde des médias pour remplir leur organigramme!
Il ne reste plus que Dave Morissette, Georges Laraque et Enrico Ciccone de disponibles, à TVA Sports…
Plus de lecture sur le sujet :
– Je vous disais, il y a 48 heures, qu’il se passait de bien drôles de choses à Glendale : LIEN
– Hier, une source au niveau médiatique m’a donné un indice sur le retour de la LNH, à Québec : LIEN
En terminant, je vous avoue avoir été déçu de ne pas voir Patrick Roy s’amener à la barre du Canadien. Mais lorsque je relis l’article que l’on a publié le 16 mars dernier (sur Roy, Groulx et Tourigny à Montréal), une phrase résonne dans ma tête : Seul le retour des Nordiques pourrait changer quoi que ce soit.
Y a-t-il un lien à faire entre la situation à Glendale, le mutisme à Québec, la menace d’un lock-out et la non-venue de Patrick Roy à Montréal?
Oui, assurément… Mais quel est-il exactement?