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P.K. Subban mérite une dose d’amour pour une raison bien précise

En ce début d’année 2018, ma motivation à livrer un produit positif se porte bien. Ce matin, Alex Galchenyuk a reçu une dose d’amour. Maintenant, c’est au tour de P.K. Subban de recevoir cette vague.

Depuis qu’il est parti de Montréal, je l’aime soudainement!

L’ancien numéro 76 électrisant du Canadien, que plus personne ne voulait dans le vestiaire, selon les rumeurs qui couraient, s’est installé à Nashville et il est en train de s’imposer comme l’un des meilleurs de sa profession. À Nashville, il n’est pas tenu en laisse, il peut s’exprimer. Il peut être lui-même sur la patinoire. À Montréal, on voulait trop le changer. On ne le laissait pas être lui-même à 100%. À Montréal, le but semble d’étouffer le dynamisme de certains joueurs. Bref…

L’aspect défensif de P.K. Subban s’est amélioré de lui-même, sans que personne frappe dessus constamment. La maturité acquise lui a permis de peaufiner cette facette et de devenir un défenseur beaucoup plus complet. Offensivement, ça roule. Lors de ses cinq derniers matchs, il a récolté six points. Cette année, il a déjà 29 points au compteur en 38 rencontres, en route vers la meilleure saison offensive de sa carrière.

L’année de son Norris, en 2013, il a récolté 38 points en 42 matchs, ce qui lui aurait fait 74 sur 82 parties. Cette année, il se dirige vers une campagne de 63 points. Actuellement, il figure au troisième rang des pointeurs chez les défenseurs, à cinq points du premier rang détenu par John Klingberg. Il passe en moyenne 24 minutes 18 sur la patinoire et son différentiel est de plus-8. Il a toutes les statistiques pour rafler un deuxième Norris.

Pendant ce temps-là, Shea Weber, qui j’aime beaucoup malgré tout, n’a pas joué depuis le 16 décembre… Le Canadien s’ennuie certes de lui, mais son étoffe n’était pas au summum avant qu’il s’absente.

Bref, Subban est peut-être un personnage, mais il attire les foules et offre tout un show, lui! Un deuxième Norris, mon P.K.?

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