betgrw

Nikita Kucherov (sous l’effet de l’alcool) se moque du CH et de ses partisans

Durant la finale de la Coupe Stanley, on a pu voir que le Lightning était dans une classe à part. Oui, le Canadien formait une très belle équipe, mais il affrontait une machine qui ne présentait aucune réelle faiblesse.

C’est la meilleure équipe qui a gagné cette finale, en gros.

Et visiblement, les joueurs du Lightning savent qu’ils forment une équipe de premier plan. Les gars débordaient de confiance, et on a eu la chance de voir un bel exemple de celle-ci durant les points de presse d’après-match.

Nikita Kucherov, qui était torse nu pour l’occasion (et qui a fort probablement consommé une bonne quantité d’alcool avant de se présenter au podium), a pris le temps de se moquer du Canadien et de ses partisans.

En fait, il a carrément affirmé que la Sainte-Flanelle disputait « sa finale » en troisième ronde face aux Golden Knights. Il avoue qu’il s’est bien amusé en voyant les partisans célébrer après la victoire au match #4 comme s’ils venaient de gagner la Coupe Stanley.

Mon cher Nikita, il y a des « mauvais perdants », mais ça, c’est un exemple flagrant d’être un « mauvais gagnant ».

Je n’ai aucun problème à voir un joueur parler en bien de son équipe, mais rabaisser l’adversaire et ses partisans, ça, un peu plus.

Kucherov a joué dans la LHJMQ. Il devrait savoir que le hockey est une religion au Québec et que les partisans du CH ont mangé leur pain noir pendant plusieurs années. Ça faisait 28 ans que l’équipe n’avait pas participé à la finale, c’est normal que les fans aient célébré un brin après avoir remporté le match #4.

Il n’a pas seulement écorché le CH, d’ailleurs. Il a également pris le temps de dire que Marc-André Fleury et Connor Hellebuyck ne méritaient pas leur trophée Vézina durant les deux dernières saisons et que c’est Andrei Vasilevskiy qui aurait dû mériter le trophée.

Bref, une conférence de presse haute en couleurs (et probablement haute en alcool) pour Kucherov, qui voyait visiblement son adversaire en finale comme un adversaire de seconde classe.

Il a le trophée, certes, mais je ne serais pas surpris de le voir retirer ses propos dans les prochains jours.

Prolongation

Andrei Vasilevskiy a eu un peu plus de classe quant à lui, alors qu’il a pris le temps de vanter ses coéquipiers plutôt que de ridiculiser l’adversaire.

PLUS DE NOUVELLES