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Michael McCarron, un flop?

Le choix de Michael McCarron à l’encan de 2013 en a fait sourciller plus d’un. À l’époque, certains recruteurs allaient même jusqu’à dire que le Canadien avait gaspillé son choix de premier tour, en l’investissant dans un espoir qui devrait tout au plus devenir un plombier ordinaire.

Après une première année plus qu’ordinaire dans la ligue junior canadienne, McCarron fit finalement mentir ses détracteurs, en connaissant une campagne du tonnerre, couronnée d’une Coupe Memorial.

Le géant a donc fait son entrée chez les professionnels avec une confiance remarquable. Compte tenu de ses excellentes statistiques dans les rangs mineurs et de sa fiabilité lors de certains rappels à Montréal, on était en droit de s’attendre à de grandes choses de la part de Michael McCarron.

L’histoire est assez différente aujourd’hui.

Suite à une performance exécrable hier, plusieurs intervenants semblent avoir lancé la serviette en ce qui concerne le potentiel de l’espoir du Canadien.

José Théodore a même osé insérer le nom de McCarron parmi ceux de Jarred Tinordi, Terry Ryan, et Matt Higgins.

François Gagnon et Bruno Gervais abondent dans le même sens. À leurs yeux, l’intelligence hockey de McCarron est si faible que dans le meilleur des scénarios, il pourrait devenir un ailier de quatrième trio, dont le mandat serait similaire à celui de Nicolas Deslauriers.

C’est un désastre.

Comment a-t-on pu en arriver là? Contrairement à certains flops, McCarron démontrait un potentiel évident il y a de cela quelques années…

Mitch Brown a sa petite théorie là-dessus.

Comme vous le savez, le Canadien a demandé à Michael McCarron de modifier un peu son style de jeu, en se souciant plus de son jeu défensif que de ses statistiques offensives.

Auparavant, on le voyait utiliser sa portée et son gabarit imposant afin de fabriquer des jeux pour ses coéquipiers. Il semble avoir abandonné cette facette de son jeu…

McCarron semblait avoir pris des habitudes semblables lors de sa première campagne au sein des Knights de London, où il peinait à s’illustrer.

Peut-être que l’organisation le pousse à être quelqu’un qu’il n’est pas, en lui demandant de frapper tout ce qui bouge et de simplifier son jeu…

Pourquoi avoir demandé quelque chose de la sorte à un jeune, qui s’épanouissait pourtant alors dans un style dans lequel il était beaucoup plus à l’aise?

En faisant cela, le Canadien se prive d’un centre de gros gabarit qui aurait pu occuper un rôle important au sein d’un troisième trio, étant autant efficace sur le plan offensif que défensif…

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