betgrw

Paul Maurice est-il encore l’homme de la situation derrière le banc des Jets?

Lors de la saison 2013-2014, alors que les Jets n’allaient nulle part, ceux-ci ont montré la porte à leur premier entraîneur depuis leur retour au Manitoba, Claude Noël. Paul Maurice a reçu le mandat d’assurer l’intérim et avec 18 victoires en 35 rencontres pour clôturer l’année, on lui a ensuite offert un contrat.

Il adonne que Paul Maurice n’a désormais qu’une saison à écouler à son pacte et, dans un article du Winnipeg Press, on apprend que les négociations entre l’entraîneur et les Jets n’ont toujours pas abouti à une prolongation de contrat.

Le DG des Jets, Kevin Cheveldayoff, a donné un vote de confiance à son entraîneur, qui n’a pourtant pas encore signé une entente pour demeurer avec l’équipe au-delà de la saison 2017-2018. (Photo Bill Streicher-USA TODAY Sports)

L’auteur de l’article, Paul Wiecik, rappelle que lors de la conférence de presse en fin de saison, Paul Maurice, qui avait aussi reçu un vote de confiance de son DG, Kevin Cheveldayoff, a affirmé qu’il n’a jamais négocié plus de 10 minutes pour ses ententes. Le chroniqueur disserte sur les raisons qui font peut-être que 10 minutes n’ont pas suffi, quatre mois plus tard.

Parmi celles-ci, il mentionne que l’entente achoppe sur le salaire (qui sont à la hausse, grâce aux contrats consentis à Mike Babcock et Claude Julien), sur la durée ou, encore, que Maurice est insatisfait des munitions qui lui sont données pour défendre le filet manitobain.

Est-ce que Paul Maurice est satisfait de l’arrivée de Steve Mason avec ses Jets? (Photo Anthony Gruppuso-USA TODAY Sports)

En ce qui me concerne, j’ajouterais une autre option : il est possible que les Jets veuillent attendre à la fin de la saison avant de s’engager à nouveau pour quelques saisons avec Paul Maurice. S’il a mené les siens en séries à sa première saison complète derrière le banc, il a fait chou blanc les deux années suivantes.

Bien entendu, de blâmer uniquement Paul Maurice pour ces insuccès serait injuste mais malheureusement, il arrive souvent que l’entraîneur soit sacrifié lorsque le bateau prend l’eau. Cela dit, si on se fie à Dimitri Filipovic et Andrew Berkshire, Cheveldayoff pourrait être congédié si ses Jets n’engrangent pas les victoires.

Quoique pour cette année, les partisans des Jets ont plusieurs raisons d’être optimistes.

PLUS DE NOUVELLES