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Mark Streit : une solution d’urgence de qualité pour le Canadien?

C’est désormais un secret de polichinelle : l’écart entre les demandes salariales d’Andrei Markov et l’offre du Canadien est gargantuesque.

Par contre, il ne faut vraiment pas écarter la possibilité d’une entente entre le Russe et le Canadien : ce n’est pas comme si trente équipes étaient prêtes à lui offrir le pont d’or qu’il demande et tôt ou tard, ses exigences devront drastiquement diminuer.

Ceci étant dit, n’attendez-vous pas à ce que cette situation se règle aujourd’hui.

Malgré cela, Marc Bergevin ne fait pas bien son boulot s’il n’a pas envisagé une solution de rechange au cas où il serait dans l’impossibilité de s’entendre avec son général.

Disons qu’on parlerait ici vraiment d’une alternative de dernière minute puisque dénicher un défenseur top quatre au plein cœur de l’été, ce n’est pas de la tarte!

C’est pourquoi l’état-major pourrait considérer l’option d’emblée peu sexy d’offrir un contrat à son ancien arrière, Mark Streit. Cette idée m’a été inspirée par notre ancien chroniqueur Nicolas Cloutier, qui suggérait son acquisition par le CH en mars dernier.

Tout comme Markov, le Suisse est toujours apte à exercer le rôle de quart-arrière sur un avantage numérique. De plus, Streit possède un meilleur coup de patin que celui-ci, ce qui lui permettrait de mieux cadrer à la gauche de Shea Weber.

La comparaison s’arrête toutefois là. Le 79 produisait au plus que respectable rythme de 0,58 pts par match la saison dernière, alors que Streit y a été limité à 0,4.

Lorsque l’on compare les statistiques avancées des deux joueurs, il est évident que Markov est largement supérieur.

Au moment où l’on se parle, Andrei Markov a encore tous les éléments nécessaires pour exercer l’impact d’un défenseur digne d’une première paire dans la LNH. Ses demandes salariales ne sont pas forcément si ironiques qu’elles ne puissent paraitre.

Ça ne veut pas dire que Marc Bergevin ne doit pas patienter dans son cas!  Le hockey est un business qui est réglée en fonction de la loi de l’offre et de la demande. Actuellement, le Canadien a le gros bout du bâton dans ce dossier et peut se permettre de garder la ligne dure avec Markov…

Tant que cela n’affecte pas trop grandement la relation entre les deux partis. Le Russe pourrait bien décider de faire ses valises s’il considère que l’état-major n’a pas été respectueux à son égard.

C’est à ce moment que le Canadien pourrait se tourner vers un plan B comme Mark Streit. Sa signature pourrait bien patcher un trou dans l’alignement du CH en attendant de voir si le marché des transactions a mieux à offrir.

Sans oublier que Jakub Jerabek pourrait épater la galerie, au camp d’entrainement de l’équipe.

Une option que l’on sous-estime peut-être trop…

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