betgrw

La relation houleuse médias-CH part du haut de la pyramide

Cette relation particulière entre les médias et le Canadien ne date pas d’hier, mais elle a pris tout un tournant lorsque Marc Bergevin a pris les guides de l’équipe depuis 2012. À cette époque, Bergevin et Michel Therrien ont rencontré tous les Québécois afin de s’assurer que ceux-ci demeurent muets (au sujet des choses internes) devant les médias. Si l’un d’eux sortait quelque chose, il était transigé aussitôt, sans avertissement. Bergevin a été clair : vous parlez trop, vous êtes dehors.

L’un des témoins de cette rencontre a trouvé cela très particulier, surtout que le DG s’est adressé aux francophones seulement, concernant ce sujet. Pourtant, si vous vous souvenez, Bergevin était très souriant à son arrivée, ce qui faisait changement de l’ère Pierre Gauthier.

Cela dit, dans un excellent billet de publié sur Radio-Canada, on peut comprendre que Donald Beauchamp n’est peut-être pas aussi détestable que nous le croyons. Beauchamp a tenu un rôle pendant 25 ans. C’est tout un exploit de gérer avec une tonne d’émotions négatives sept jours sur sept. Est-il à blâmer pour ce manque de transparence ou ce mariage difficile entre l’équipe et les médias? Selon Bernard Brisset, qui a embauché Beauchamp à l’époque, le leadership vient d’en haut et ça revient à lui de changer cette culture.

Le problème n’est pas Beauchamp, mais les joueurs qui ne veulent rien savoir des médias et qui engueulent Beauchamp ou Saillant afin de ne pas se présenter pour jaser aux journalistes. Les joueurs se sauvent parfois pour ne pas s’entretenir avec les journalistes ou assister à une conférence de presse. Puis, les règles, ce n’est pas le département du marketing qui les instaure, mais bien les dirigeants du département hockey. Donc, on blâme le PR du Tricolore alors que le réel problème est Marc Bergevin?

Brisset persiste et signe : Beauchamp ne s’est pas fait limoger, il a quitté de lui-même, après avoir fait le tour du jardin…

PLUS DE NOUVELLES