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Marc Bergevin doit échanger Nikita Scherbak

Il y a des limites à étirer la sauce. En date du 29 novembre 2018, soit un peu plus de 8 semaines après le début de la saison régulière, Nikita Scherbak n’a toujours pas disputé un seul match avec le Canadien.

Les seules 5 joutes d’expérience qu’on lui a offertes ont été jouées avec le Rocket, lors d’un prêt pour conditionnement. Suite à ce court «stint» dans la AHL, où le jeune Russe avait été embêté par une blessure et un virus, rien ne risque de changer.

Il sera bientôt retiré de la liste des blessés et devinez quoi? 12 ou 13 attaquants auront encore priorité sur lui, surtout lorsqu’on considère que Paul Byron sera de retour dans l’alignement avant. Rien n’indique qu’il saura percer le groupe d’attaquants du Tricolore d’ici les prochaines semaines.

C’est à se demander s’il aurait eu sa chance, s’il n’était pas blessé, ou si le CH aurait quand même rappelé Kenny Agostino et Michael Chaput pour leur offrir des minutes de jeu.

S’il sait que Scherbak ne lui sert plus à rien dans la LNH et qu’il ne peut pas le renvoyer à Laval, Marc Bergevin se doit de réaliser qu’il se tire dans le pied en le gardant avec l’organisation, tout en étant également nocif pour le développement et la valeur du jeune attaquant.

Il n’y a pas de doute dans ma tête que Bergevin serait en mesure d’obtenir un retour honnête dans une transaction l’impliquant. Il pourrait autant servir d’appât que de pièce d’échange unique. Une équipe n’a pas grand-chose à perdre en lui donnant une chance, lui qui pourrait bénéficier d’un changement d’air.

On ne mentira pas non plus en disant que Scherbak méritait sa place dans l’alignement au camp d’entraînement ; au contraire, je l’ai trouvé mou et quelque peu nonchalant.

Par contre, il faut en venir à l’évidence : sa place n’est pas à Montréal et tant qu’il le sera, personne ne sortira gagnant de cette situation.

À moins que Claude Julien ne lui offre une vraie chance… Mais j’en doute. Dire qu’à l’aube du camp d’entraînement, on était inquiets de voir Scherbak dans un rôle de quatrième trio. Finalement, il ne joue même pas.

Comme mentionné plus haut, l’ancien choix de premier tour du Canadien pourrait servir d’appât pour vendre Karl Alzner, ou encore obtenir de l’aide à la ligne bleue.

Cependant, je ne pense pas qu’un joueur du calibre à Scherbak soit en mesure de soutirer un défenseur de qualité à un club. Pas assez, en tout cas.

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