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Marc Bergevin a-t-il un « papier sablé » en particulier dans son champ de vision?

Le petit matamore Chris Neil demeure toujours chez lui dans l’attente de se trouver un emploi. L’homme de 38 ans a passé tout près de la moitié de sa vie dans sa ville d’adoption, Ottawa. Un peu comme la Sainte-Flanelle a managé le dossier Andrei Markov, les Sénateurs n’ont pas souhaité renouveler leurs vœux avec le numéro 25.

Ça ne semble pas avoir cliqué avec Guy Boucher, qui pourtant, apprécie vraiment ce type de joueur de caractère habituellement. Dans le cas de Claude Julien, il semble avoir réussi à convaincre Marc Bergevin de sortir les joueurs russes de son environnement… Donc réussira-t-il à persuader Bergevin d’embaucher Neil?

Lorsque Julien pilotait les Oursons, un homme bien important à ses yeux se retrouvait à travers son groupe : Shawn Thornton. À sa façon, lors du parcours des Bruins vers la Coupe Stanley qu’ils ont décroché en 2011, Thornton a été un rouage important. Neil pourrait-il devenir le Thornton de Julien, cette fois-ci, avec le Tricolore?

Au moment de composer ce billet, Neil a reçu des propositions de certaines équipes de la Ligue nationale à un seul volet, mais il souhaite trouver LA ville où il se sentirait bien. Avec la rivalité CH-Sens, accepterait-il de troquer son uniforme des Sens pour celui du bleu-blanc-rouge?

Lors de la dernière date butoir, Bergevin a acquis les services de Steve Ott, Andreas Martinsen et Dwight King, donc j’imagine que Neil cadre dans l’aspect papier sablé que le D.G. aime tant. La campagne passée, Neil a empoché 1.5 million de dollars. Serait-il prêt à prendre 750 000 $ cette année pour quitter son Ontario natal vers le Québec? On jase là…

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