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Marc Bergevin a refusé d’échanger Andrew Shaw, l’«ADN de son équipe»

Andrew Shaw était l’un des joueurs du Canadien qui était visé par les rumeurs, à l’approche de la date limite des transactions. On croyait bien qu’il pourrait attirer l’offre de certaines équipes visant un long parcours en série, sans toutefois vouloir miser sur un joueur de location.

Lorsque son nom figurait toujours sur la liste des joueurs actifs du Canadien, sur le site officiel de l’équipe, on a assumé que finalement, l’intérêt n’était pas si élevé et que les offres concrètes n’avaient pas dû venir en lot.

Preuve que Marc Bergevin n’a pas fini de nous impressionner, et ce n’est pas nécessairement pour les bonnes raisons.

Le directeur général du CH aurait refusé d’échanger le #65, selon Jean-Charles Lajoie, parce qu’il constitue l’ADN de l’équipe. Des offres ont été déposées, mais elles ont été refusées.

Dans le contexte actuel, j’ai presque envie de dire que c’est inacceptable

Ce mot en est un qui mérite une certaine réflexion, avant de l’employer, et je commettrais une grave erreur en disant que c’est le cas. On ne peut pas savoir exactement ce qui se passe, dans les bureaux du Canadien, ni deviner à quoi ressemblaient les offres qu’a reçues Marc Bergevin.

Mais certaines questions méritent d’être posées afin d’essayer de se raisonner.

Est-il légitime de croire que Shaw est un leader de qualité et qu’il constitue un morceau important de l’identité de l’équipe? Tout à fait.

Est-ce que ce morceau d’ADN contribuera concrètement au succès de l’équipe, qui ne doit pas, par ailleurs, se limiter à une vulgaire participation en séries éliminatoires? La question ici est plutôt à voir si Shaw aidera le Canadien à achever l’ultime but, d’ici la fin de son contrat, soit de remporter la Coupe Stanley.

À cette question, j’ai de la difficulté à être positif, en regardant la situation d’un oeil objectif.

À moins que vous me dites que John Tavares s’en vient à Montréal… Une théorie qui a très peu de chances d’être concrétisée.

La troisième question la plus importante est toutefois aussi primordiale

Est-ce que les offres reçues valaient ce que Bergevin a payé, ou son orgueil a-t-il pris un coup en réalisant qu’il ne pouvait pas obtenir un prix équivalent à celui qu’il a offert aux Blackhawks, en juin 2016?

Si c’est le cas, il n’admettra jamais son erreur et par conséquent, n’échangera jamais l’ailier droit.

Ça, ce n’est pas une bonne chose. Obtenir des choix au repêchage en retour de Shaw aurait contribué à garnir de manière encore plus efficace la banque de choix qui a été construite par Bergevin… Une banque qui, selon les points de vue, est bien plus importante qu’un attaquant de troisième trio qui inscrit un point par deux matchs et demi, peu importe son impact de leader. 

Comme il a été mentionné, on ne peut pas effectuer un jugement clair, puisque les offres demeurent inconnues… Mais il est permis de remettre en doute la décision.

Jean-Charles explique que Shaw et Gallagher, ce sont des joueurs similaires, et qu’un d’eux doit partir.

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