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Louis Leblanc ne regrette rien

Le flop Louis Leblanc est encore dans toutes les têtes, malgré l’eau qui a coulé sous les ponts depuis le 26 juin 2009. Ce jour-là, Trevor Timmins a créé la fureur chez les partisans du Canadien qui étaient présents dans les gradins du Centre Bell pour le repêchage.

Ils s’attendaient tous à un seul nom : Louis Leblanc.

Quoi de mieux que de sélectionner un Québécois en tant que premier choix, à Montréal, pour les 100 ans du Canadien ? Un plan qui paraissait parfait au début, mais qui s’est terminé en queue de poisson.

Louis Leblanc est revenu sur ces moments difficiles, dans un entretien avec Louis Jean de TVA Sports, qui a été diffusé durant l’entracte de la partie entre le Tricolore et les Bruins de Boston.

Même si son rêve d’évoluer dans la LNH à temps plein – et surtout avec le Canadien – ne s’est pas réalisé, l’ancien espoir du CH ne regrette rien. Il avait dû quitter l’université pour la LHJMQ, où il a évolué avec le Junior de Montréal pendant une saison, due à la pression qu’il avait reçue de la part du Tricolore.

 À l’époque, je pensais que c’était la bonne décision, comme mes parents, mon agent, les Canadiens… J’avais une très bonne saison à l’université et le CH me voyait dans ses plans à court terme et, j’imagine, à long terme… Tu te dis que c’est eux les boss, c’est eux qui te repêchent, c’est leur équipe: ils ont droit à leur opinion.

Louis Leblanc

Sa première année en tant que professionnel s’est plutôt bien passée, alors qu’il avait fait le grand saut dans la LNH durant la saison 2011-2012 à Montréal. Il avait joué 42 matchs, ayant récolté 10 points.

Avec le changement de direction au mois de mai 2012, les plans qu’avait l’état-major pour lui ont drastiquement changé. Il aura par la suite passé la majorité de son temps à Hamilton, dans la AHL.

Qu’est-ce qui est arrivé? Je ne le comprends pas encore. Je me voyais avoir une longue carrière de 20 ans et de marquer 40 buts pour le Canadien… Mais c’est des choses qui arrivent.

– Louis Leblanc

Son aventure en Amérique du Nord s’est terminée en 2014-2015, après de brefs passages dans les organisations des Ducks et des Islanders. Il est allé se réfugier dans la KHL, puis en Suisse, mais ces aventures se sont également transformées en échec.

À 25 ans, il a décidé que sa carrière en tant que joueur de hockey était terminée. Il a repris les études à Harvard, en plus d’être entraîneur adjoint avec le Crimson de Harvard, le club de hockey de l’université. Dans tous les cas, Leblanc ne regrette rien et il est désormais heureux dans ce qu’il fait. Il est épanoui dans ce qu’il fait, et ma foi, c’est le principal.

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