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L’Impact échappe 2 points au Stade Saputo

On a fait grand cas en début de saison de cette fameuse séquence sans matchs nuls pour l’Impact de Montréal. La victoire ou la défaite, rien d’autre.

Voilà que les Montréalais viennent tout juste d’aligner deux matchs nuls en 3 matchs MLS dans deux rencontres où ils ont laissé des points importants sur la table. Le résultat à Portland est satisfaisant, mais la manière aurait permis plus. À l’opposé, le résultat de 1-1 d’hier soir face au DC United reflète assez justement l’allure d’un match ouvert où l’Impact a démarré en lion avant de chercher à protéger une avance encore beaucoup trop mince.

Dommage. 2 points échappés qui étaient plus que nécessaire. Les points acquis dans la dernière bonne séquence commencent déjà à fondre et ne serviront à rien si l’Impact trébuche ainsi à la maison. Certains diront aussi qu’ils pourront difficilement servir si l’effectif ne reçoit aucun renfort…

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Matteo Mancosu a bien marqué à la 5e minute, tout juste avant de disparaître pour le reste du match. Outre quelques pressions efficaces sur le gardien ou la défense adverse, l’italien n’a trouvé aucune manière de s’offrir en cible à ses coéquipiers ou même d’afficher un peu de confiance balle au pied. Pire, on l’a vu carrément arrêter de jouer sur une ou deux actions où Piatti, Silva et Krolicki tentaient de menacer dans la surface. Inexcusable pour un joueur qui a perdu sa touche, est l’un de mieux payés de l’équipe et DOIT être conscient que son poste est menacé. Difficile de croire qu’un Jimmy Briand n’aurait pas fait mieux, voir générer les 2 points manquants pour son équipe. Jackson a fait ce qu’il pouvait durant ses quelque 20 minutes, mais a encore une fois montré un manque de justesse technique sur sa meilleure occasion, soulignant le besoin de renfort en attaque.

La défensive est de son côté demeurée bien solide en fin de première mi-temps pour conserver l’avance, notamment l’axe. Rudy Camacho prend réellement ses aises balle au pied et il a multiplié les belles passes vers l’avant en début de match pour mettre ses coéquipiers dans des positions favorables. C’est même lui qui commence l’action en brisant une ligne pour rejoindre Saphir Taïder qui joue un superbe 1-2 avec Piatti pour se rapprocher de la surface.

Comme latéraux, Michael Petrasso a connu certains de ses meilleurs moments sous l’uniforme montréalais au niveau offensif. Il s’est permis de jolies percées offensives en deuxième mi-temps et a servi de beaux centres pour ses coéquipiers qui n’ont pu concrétiser. Ce fût évidemment beaucoup plus compliqué défensivement où DC United s’est amusé toute la soirée à ses dépens, Luciano Acosta en Yamil Asad en tête. Difficile d’oublier que Petrasso est à la base un ailier tant il est souvent dépassé défensivement, mais il ne faudrait pas faire l’erreur d’abandonner trop vite. Il est canadien, jeune, et Daniel Lovitz est le meilleur exemple du temps que puisse prendre un ailier pour devenir un latéral intéressant pour la MLS.

Le milieu fut également assez satisfaisant, sans être étincelant. Ken Krolicki continue de s’améliorer, de mieux se positionner et de tranquillement prendre assez confiance pour avancer avec le ballon, mais sa place idéale demeure dans les 18 plus que dans les 11. Saphir Taïder continue d’être à son meilleur lorsqu’il joue en vrai #8 et il a finalement sorti une frappe dangereuse directement sur la barre horizontale. Espérons qu’il nous habituera plus à ce genre de tir qu’aux trop nombreux déchets qu’il a servis depuis le début de la saison dans ce type d’action. Samuel Piette a été fidèle à lui-même, quoique visiblement toujours un peu ennuyé par la fatigue. Même la légende Wayne Rooney a dû le reconnaître.

Rooney, d’ailleurs, a été tout sauf impressionnant. Brouillon, lent, il n’a pas été tellement influent sur le jeu et semble pour le moment plutôt se rapprocher d’un Gerrard que d’un Drogba en termes d’impact MLS, mais ça demeure à suivre.

Un match nul assez logique, donc, mais tout de même décevant pour des Montréalais qui auraient réellement dû en vouloir plus. Un peu plus de grinta, d’envie, et les 3 points auraient été récoltés. L’équipe devait pourtant savoir à quel point ce match était important. Rémi Garde, lui, le savait.

L’Impact est chanceux de voir la Nouvelle-Angleterre et Toronto faire match nul et ainsi conserver sa position au classement, mais sa situation est précaire. L’effectif a besoin d’aide, les besoins sont clairs, et il faut réellement espérer un peu d’aide au cours des 4 prochains jours.

Je vous invite en ce sens à écouter mon dernier podcast, enregistré en début de semaine dernière avant la fin officielle de la saga Briand.

En attendant, cap sur le Real Salt Lake la semaine prochaine avant un match capital face au Fire de Chicago.

Où était le mirage? En début de saison ou lors de la dernière bonne séquence?

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ALLONS!

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