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Les solutions pour que les « analytics » cohabitent avec les hommes de hockey

Elles ne s’appellent pas les statistiques séduisantes pour le plaisir de la chose. Certaines personnes expliquent ce phénomène de la même façon qu’une relation de couple. Au départ, tu découvres ton prétendant, tu l’étudies et tu apprends à connaître ses petits secrets. Par contre, c’est encore plus difficile d’apprivoiser ces statistiques avancées qu’un homme ou une femme. Lorsqu’un individu est débarqué avec ça, il est passé pour un extraterrestre et ceux qui lui sont fidèles encore aujourd’hui peuvent aussi passer pour des hurluberlus. Pourtant, si elles sont utilisées de la bonne manière, elles sont réellement utiles. La guerre entre les anti-stats-sexy et les apôtres de celles-ci a créé une tonne de bagarres sur les réseaux sociaux et via une multitude de textes. Sachez une chose : les deux peuvent cohabiter.

Les gars de statistiques non conventionnelles étaient zieutés de travers par les gars de hockey (les vieux de la vieille). On ne voulait pas se marier à eux, mais le temps a fait son oeuvre et aujourd’hui, les gars de hockey acceptent de plus en plus les gars de stats séduisantes. Justin Bourne a d’ailleurs décortiqué où en était cette relation et de quelle façon les équipes travaillaient avec les deux parties sans faire trop de brouhaha. N’oubliez pas que le premier facteur qui a dérangé les hommes de hockey demeure le fait que les stateux sont moins âgés qu’eux.

Il faut être délicat avec monsieur Quenneville.

Le Corsi est donc livré par des jeunes qui n’ont pas joué la game, donc si le jeune homme aux stats suggère d’utiliser Nick Paul parce que son Corsi est élevé, ça chatouille pas mal l’homme d’expérience. Le boulot du spécialiste est donc de transmettre son information de façon « digeste ». C’est la façon de présenter les chiffres. Bourne cite en exemple Joel Quenneville :

Si vous vous retrouvez dans le bureau de Joel Quenneville trois minutes avant une réunion d’équipes spéciales avec un tableau complexe sur les départs de la zone défensive, vous ne reviendrez peut-être plus dans son bureau. Si vous avez une réunion organisée, ou même juste un peu de temps à la fin de la journée pour offrir des observations digestes, ça va aller un peu mieux.

Il faut savoir comment agir avec ces dinosaures, qui, un jour ou l’autre, devront laisser leur place à une jeunesse dégourdie. L’homme des statistiques avancées travaille de concert avec le directeur général et le comité exécutif. Il s’occupe de décortiquer leurs propres joueurs, les joueurs adverses et les espoirs. Il jacasse même avec le gars des vidéos. Ces gars-là sont toujours dans l’action à analyser toutes les facettes, ils deviennent donc indispensables pour une franchise.

Au final, les chiffres ne sont pas la solution, mais un partage du « hockey » et des chiffres peut bien cohabiter ensemble si c’est fait de la bonne façon. Puis, pour que ça se réalise, ça prend de la communication entre les deux clans et que les deux soient ouverts.

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