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Les Kings ont-ils passé le flambeau aux Capitals?

Bon début de soirée pleinement Flanelle pour la plupart d’entre-vous!

Cet après-midi, je laisse Élie Pilon se servir de mon compte afin de pondre un article… Il aura son compte dans un avenir rapproché. Pendant ce temps, je serai dans les valises à préparer les derniers préparatifs pour mes 3 jours de vacances. Je vais visiter ma famille ainsi que mes amis en Abitibi.

Trêve de bavardage, je vous laisse avec Élie!

Transportons-nous au 11 juin 2012, date où les Kings de Los Angeles remportaient une première Coupe Stanley en quelque 45 ans d’existence! Ces séries de la Coupe Stanley, qui demeurent très fraîches dans nos mémoires, étaient très loin d’être promises aux Kings!

Pourtant, ce dont on se souvient le plus du succès de la formation californienne est surtout la séquence extraordinaire qu’elle a connue avant d’entreprendre cesdites séries. Car le début de l’année était loin d’annoncer une Coupe Stanley pour les Kings : une fiche de 13-12-4 et le congédiement de l’entraîneur-chef Terry Murray, tout cela, avec seulement 29 matchs de disputés en saison régulière!

Par la suite, tout s’est replacé, les Kings commençaient de plus en plus à faire leur marque, à gagner des matchs. Les leaders de la formation tels  Dustin Brown, Drew Doughty ou même Anze Kopitar se sont levés et ont permis à une équipe qui n’allait nulle part de retourner sur les rails.

S’ajoute à cela des acquisitions de marque lors de la date butoir des transactions. De ce fait, Jeff Carter qui évoluait pour les Blue Jackets de Columbus a rejoint son bon ami, Mike Richards, avec l’équipe maintenant prise en main par Darryl Sutter… Et ce précieux coup de main n’aura pas été de trop, je peux vous l’assurer!

 

Dean Lombardi a eu l’audace de les réunir!
Photo: Enrico Campitelli

 

 

Nonobstant ce bilan, que je m’efforce de faire, des dernières séries éliminatoires ne vous fait pas réaliser un phénomène semblable qui se présente cette année?

Pour faire référence à mon titre : cette équipe a terminé la saison régulière avec la meilleure séquence de toute la LNH… Toujours pas certains? Les Capitals, non?

Personnellement, je pense que depuis la prise en main de cette équipe et l’instauration, non sans peine, d’un système de jeu axé sur le travail d’équipe, malgré tout le talent individuel qui y existe, il est impensable de ne pas mettre les Capitals de Washington dans les favoris à la Coupe Stanley.

En tout cas, c’est de cette façon que ça se dessine pour moi!

Vous n’avez qu’à analyser un peu le tout en comparant avec l’édition 2011-2012 des Kings : un mauvais début de saison, une fulgurante ascension dans le classement pour le reste de la saison (le système de Oates en aura mis beaucoup de temps à être compris; contrairement à Michel Therrien), du talent individuel comme on n’en trouve rarement, un changement d’entraîneur (qui s’est fait plutôt pendant l’entre-saison que durant celle-ci) et finalement de gros échanges à la date limite des transactions.

Si vous n’êtes pas d’accord avec moi pour le point des transactions, rappelez-vous la date du 3 avril dernier, alors que le directeur général des Capitals, en l’occurrence George McPhee, s’était fait traiter de fou par plusieurs après avoir échangé le jeune Filip Forsberg – 11e choix du dernier repêchage – aux Predators en échange de Martin Erat et Michael Latta.

Oui, je vous l’accorde, Erat n’est pas un joueur qui a un aussi grand impact que l’ajout, par exemple, d’un Jeff Carter. Or, il ne faut pas négliger l’impact d’un joueur comme Erat qui a 46 parties de séries dans le corps en plus d’avoir inscrit 484 points en 732 matchs dans la grande ligue. Le Tchèque est un joueur qui évoluait littéralement dans l’ombre dans un club comme celui de Nashville.

Pour résumer le tout, je pense qu’avec cette fiche de 8-1-1 dans leurs dix derniers matchs et une domination complète depuis le début du mois de mars, les Capitals sont en mission et sont, toujours selon ma pensée, plus prêts que jamais à rafler la Coupe Stanley. Probablement même plus prêts qu’en 2010, alors qu’ils ont été sortis dès le premier tour par Jaroslav Halak, si je peux m’exprimer ainsi!

Vous, croyez-vous à toute cette histoire? Les Capitals pourraient-ils être l’équipe Cendrillon, les « underdogs»? L’équipe que personne n’attendait là, mais qui surprendra même les plus grandes puissances de la LNH comme les Blackhawks, les Penguins ou encore les Canucks!

Tout ce qu’il me reste à dire est que la route est encore longue pour Washington. Maintenant, il faudra qu’Ovechkin se dresse, encore plus qu’à l’heure actuelle. Il devra continuer sur sa lancée extraordinaire et marquer le plus souvent possible, parce qu’il ne faut pas se la cacher, la formation d’Adam Oates ne compte pas sur le meilleur équilibre entre l’attaque et la défense du circuit Bettman.

 

 

Oates a trouvé sur quel « piton » appuyer!
Photo: capitals.nhl.com

Aussi, il faudra que le gardien Braden Holtby, dès sa première année en tant que gardien de but numéro 1 sorte les performances de sa vie, s’il veut une bague! Moi-même, j’ai une bonne estime pour lui : encore jeune, mais très talentueux. Il pourrait bien devenir parmi les meilleurs de son art un de ces jours!

Même si, oui, je dis de belles paroles, parle de Coupe Stanley, mais il faudra qu’Ovechkin oublie son trophée Maurice Richard et se concentre sur les Rangers, car on s’entend que ça ne sert à rien de parler de la Coupe si l’on ne franchit pas le premier tour.

Bien que mes collègues aient dressé avec brio le portrait du duel Capitals-Rangers, je me permets d’en glisser un petit mot…

Les Rangers sont eux aussi talentueux et sont eux aussi entrés en séries éliminatoires sur une belle note et plusieurs victoires (7-3-0). Clowe et Brassard vont très bien depuis leur acquisition, alors que Nash et Callahan jouent du hockey inspiré.

C’est-à-dire que New York joue bien depuis que Gaborik est parti, c’est aussi simple que ça.

Je n’ai pas grand-chose de constructif à dire là-dessus, mais, chez les Capitals, il faudra se méfier des Rangers qui ont été une déception cette année, mais qui demeurent une équipe de premier plan.

Et j’oubliais, Henrik Lundqvist – meilleur gardien de but de la planète – est en feu. Le Suédois a 24 victoires cette saison, un sommet dans la LNH, un taux d’efficacité de .926% et une moyenne de buts accordés de 2,05. Ce n’est pas assez bon pour vous?

En conclusion, cette série va être très intéressante à suivre, point à la ligne!

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