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Les joueurs du Canadien se sont adaptés au lieu de mourir

Comment ne pas faire un plat avec le nouveau Canadien, son système revigoré et son attitude qui frôle désormais la perfection? Tout le monde en parle, tout le monde encense le Tricolore, tout en demeurant prudent, mais Claude Julien trouve important de ne pas en faire un plat justement.

Elliotte Friedman a justement jacassé du « nouveau » Claude Julien à travers ses 31 Pensées de cette semaine. Il a indiqué que le pilote a dit qu’il ne fallait pas en faire tout un plat, qu’il évolue avec le temps. C’est évident et palpable : tout ce que le Canadien fait présentement n’a pratiquement aucune ressemblance avec ce qu’on est habitué de voir de Julien.

Quand les Bruins de Boston ont gagné la Coupe Stanley en 2011, les Oursons avaient la sortie de zone la plus simple de la LNH puisque le talent débordait. C’était défenseur à défenseur avec les attaquants qui montaient la glace dans des lignes linéaires. Les ailiers restaient ouvert, sur leur bande respective, et les adversaires trouvaient ça dur de contrer ça.

Enfin bref, aujourd’hui, c’est une stratégie différente. C’est très rare que la rondelle en zone défensive roule de défenseur à défenseur puisque l’ailier prend plus de place pour avancer rapidement vers le territoire ennemi. Le bleu-blanc-rouge utilise la zone neutre à outrance et ne sort pas de la zone tant que le plan n’est pas bien dressé. En gros, lorsque la défensive reprend la possession du disque, les ailiers montent en zone neutre rapidement pour recevoir une passe et patiner vers la zone offensive. Là où la vitesse a tout son sens.

Permettez-moi d’ajouter quelque chose aux excellents points soulevés par Friedman : ce système de jeu là vient de Dominique Ducharme, qu’il utilisait avec la formation junior canadienne… Son arrivée a changé complètement la recette utilisée par Claude Julien (elle ne fonctionnait pas avec le Canadien).

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