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Les gens ont vu cela comme du « je-m’en-foutisme », mais était-ce vraiment le cas?

Plusieurs personnes ont trouvé Carey Price très ordinaire devant les lentilles à la suite de la joute extérieure opposant les Sénateurs au Canadien. Son sourire narquois, après un blanchissage de 3-0, a titillé une tonne de personnes. Un sourire parce que l’expérience a été plaisante, malgré le revers des siens. Les gens ont vu cela comme du « je-m’en-foutisme », mais est-ce vraiment le cas? Price a toujours été particulier face aux médias… ne l’oubliez pas!

Le Canadien est très inconstant depuis le jour un du calendrier. Le cerbère numéro un n’avait pas l’étoffe du meilleur au monde, ce qui n’a pas aidé la cause lors d’une dizaine de matchs où il était d’office. Avant de s’absenter, sa fiche était la suivante : 3-7-1, taux d’efficacité de .877, moyenne de 3.77 et 39 buts accordés. Moche. Médiocre. Atroce. Oui, on l’sait!

Depuis son retour, il est fumant et semble s’être réconcilié avec lui-même. Il demeure la seule constance sur qui peut compter son entraîneur-chef, Claude Julien. Les chiffres à son compteur depuis son retour se rapprochent de ses standards : 6-3-1, pourcentage d’arrêts de .935, moyenne de 2.14 et 20 buts accordés. N’est-ce pas là le vrai Carey, sur qui comptent ses coéquipiers pour faire la besogne devant la cage? Oui. Puis, de ses quatre revers, il n’a été mauvais seulement qu’à une reprise.

Pourquoi se préoccuper de son attitude devant les médias s’il fait son boulot sur la glace? Allons-nous trop loin en créant des monstres avec certaines situations comme son sourire après une défaite? Peut-être que non. Peut-être que oui… Mais comme l’a stipulé Claude Julien : « Tant qu’ils arrêtent des rondelles! »

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