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Les entraîneurs-chefs ont besoin de support médical

Être le gardien du Canadien de Montréal, c’est un boulot colossal. Selon moi, c’est l’un des métiers le plus difficile à exercer tellement la pression est lourde. Jouer le rôle de capitaine est également un travail très ardu, et Max Pacioretty peut nous en témoigner. Ces gars-là empochent des millions, j’en suis conscient, mais pour être franc, la pression qu’ils subissent est monstrueuse. Par contre, la pression que subissent les coachs, les pilotes, les entraîneurs-chefs dépassent largement le salaire qu’ils empochent. Pendant la saison, il passe 20 heures par jour à travailler afin de trouver des solutions pour gagner et peaufiner le système de jeu. Ces gars-là ont le coeur qui bat à une vitesse folle. D’ailleurs, la NBA a décidé de bouger afin de supporter leur brochette d’entraîneurs dans le but de s’assurer que leur santé est à point.

Tyronn Lue et Steve Clifford se sont ramassés sur le carreau afin de recharger leurs batteries. Le coach des Cavaliers de Cleveland (Lue) s’est fait prescrire 15 jours de congé dans le but de gérer son anxiété et un stress très élevé. Dans le cas de Clifford, le médecin lui a exigé cinq semaines de repos puisqu’il souffrait clairement de manque de sommeil. Steve Kerr a déjà dû prendre du repos lors de la campagne 2015-16 en raison de maux de dos insupportables.

C’est toujours dans votre esprit. Le stress peut provoquer de nombreux dommages, et ce job est un job très stressant. Tu dois avoir un exutoire et trouver un équilibre pour te donner la meilleure chance de rester en bonne santé. Tu dois trouver du temps pour faire de l’exercice. Tu dois t’assurer que tu manges bien. Les voyages, les soirées tardives, ce n’est pas vraiment propice à un mode de vie sain. C’est là que l’autodiscipline entre en jeu. – Mike Malone, entraîneur-chef des Nuggets

La NBA a décidé d’ouvrir la porte et donner un passeport pour les entraîneurs du circuit afin de s’assurer que ceux-ci soient en bonne santé mentale. Toutes les ligues professionnelles devraient également offrir ce genre de support à leurs entraîneurs. La santé mentale, c’est encore plus important que notre boulot. La dépression est de plus en plus « populaire » dans les circuits professionnels et dans la vie de tous les jours.

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