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Les débats du vendredi – Trois questions sur Martin Brodeur!

Bon vendredi communauté DLC!

Gros week-end en vue? Vos costumes d’Halloween sont déjà achetés pour la semaine prochaine?

Grouillez vous, sinon vous allez être pris avec les costumes restants. Vous pourriez être pris comme celui là!

Le look petite sirène en séries!

Hier, je revenais d’un spectacle à Ste-Thérèse et j’aime beaucoup ce genre de contexte: finir un spectacle juste assez tard pour écouter les amateurs de sports pendant le chemin du retour.

Ron Fournier et les auditeurs parlaient de Martin Brodeur.

J’hésitais à écrire sur Brodeur parce que je me demandais si c’était un sujet dépassé ou  moins d’actualité, mais je me suis rendu compte avec la vigueur des intervenants que les gens en parlaient encore beaucoup!

Je vous lance donc 3 questions sur Brodeur aujourd’hui!

1) Quelle équipe pourrait vouloir de Brodeur?

Parce que Brodeur a beau vouloir jouer, ça prend quelqu’un qui veut l’engager. Par exemple, moi je veux être gouteur de Doritos, mais personne ne m’offre le poste à date. C’est peut-être mieux ainsi aussi…

On est tous d’accord que si Brodeur veut jouer, il devrait jouer. Il a tout gagné, tout prouvé et est encore capable de performer.

Mais quelle équipe a un besoin qu’il peut remplir?

Si le Colorado n’a même pas considéré l’option, on peut présumer qu’aucune équipe aspirante ne le considère aussi.

Les Islanders avec l’incertitude de Halak? Buffalo? Edmonton? Gatineau?

Pas super attrayantes comme options, n’est-ce pas? C’est le «3h moins quart» des jobs dans la LNH.

Selon vous, quelle équipe devrait faire appel à Brodeur?

2) Si vous étiez Brodeur, quelle serait votre stratégie pour revenir?

Il veut jouer pour une équipe gagnante et il accepte de jouer les seconds.

En ce moment, cette stratégie ne fonctionne pas. Comment la changer?

Je crois que ce qui fait peur aux équipes, c’est que Brodeur soit une distraction. Un dérangement pour l’équipe.

Être Brodeur, j’essaierais de convaincre une équipe sans réelle ambition de m’essayer. Winnipeg, Vancouver, Calgary.

Et si ils acceptent, j’irais être le meilleur gardien substitut possible.

Toujours de bonne humeur, jamais de commentaire sur mon temps de glace, toujours être solide quand on me le demande et plus je suis bon, plus je vante le gardien numéro 1.

Et dans mon argument de vente à ces équipes, je dirais «Je vais être bon et tout donner, et rendu à la date limite, je suis sur que tu peux m’échanger contre un 2e choix.»

Ça pourrait être attrayant pour une équipe en semi reconstruction.

Mais c’est dur de convaincre quelqu’un d’une incertitude. «Le chèque est dans la malle, je te jure!»

Surtout qu’avec ces équipes là, tes statistiques ne sont pas assurées d’être élogieuses. Donc la valeur marchande que tu vends est peut-être utopique.

«Je suis une machine au lit, je suis super bon!» «Ok, je vais t’essayer!» … «Finalement, t’es pas si bon que ça…» «Pas grave, j’ai fini par coucher avec toi quand même!»

Vous, votre stratégie si vous étiez Brodeur?

3) Avec toute ces situations, est-ce que ça change votre image de Brodeur?

Toujours bizarre de voir un vétéran qui s’accroche en fin de carrière. On le respecte tellement, lui et ses accomplissements, qu’on aimerait le voir quitter la tête haute, dans les meilleures conditions.

Quand ça s’étire, ça pâli son étoile un peu on dirait.

Micheal Jordan avec les Wizards.

Brett Favre avec les Vikings et les Jets.

Sylvain Cossette et ses CD de covers.

Pour être honnête, j’aime vraiment pas ça. Et là je parle de la fin de carrière de Brodeur, pas juste des CD de Cossette.

Pour ma part, ça ne diminue en rien ce qu’il a fait dans la ligue. On a été privilégié de le voir à l’oeuvre si longtemps. Rien ne pourra annuler ça.

Et dans la futur, quand on me parlera de Brodeur, je parlerai de son talent, pas de sa fin de carrière.

Sauf qu’en ce moment, on est dedans. Et le malaise est palpable.

J’ai le feeling de voir mon père essayer de déménager le poêle tout seul pour prouver qu’il est encore capable.

Ou de regarder Hugh Hefner essayer de faire croire qu’il peut encore pogner des filles pour son charme et sa vigueur.

Je vais toujours admirer ton travail, tes accomplissements, tes records et tes histoires. Ce que tu as accompli à ton âge est phénoménal et mérite le respect pour toujours, même si la fin est un peu absurde et triste.

Toi aussi Brodeur.

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