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Les débats du vendredi: Galchenyuk, Desharnais et Brian Burke!

C’est les bas mouillées et les bottes pleines de neige après avoir déblayé ma voiture que je vous souhaite un bon vendredi blanc!

Cette année, la neige est comme les rumeurs sur Desharnais: je ne pensais pas qu’on en verrait avant les Fêtes.

En gardant ça en tête, je vous lance quelques interrogations!

1) Galchenyuk: centre ou ailier?

C’est un débat perpétuel à Montréal depuis son arrivée.

J’ai souvent mentionné que je le préférais à l’aile, mais j’ai rarement expliqué pourquoi. Donc je vais donner mon avis ici et j’aimerais avoir la votre!

La plupart des gens voient un joueur de centre comme étant plus important qu’un ailier. Comme si le centre était le joueur qui faisait marcher l’équipe au complet.

Pourquoi?

Est-ce que le centre est vraiment la saveur d’une ligne? Le chocolat autour de l’arachide, le sel sur le pretzel, la sauce à Big Mac dans… n’importe quoi?

Personnellement, je pense que le centre a plus de responsabilités. Les mises au jeu, l’aspect défensif, revenir profondément dans la zone et diriger la circulation.

Bien que Galchenyuk est capable de patiner assez pour tout faire ça, j’aime mieux qu’il ne s’inquiète pas avec ces responsabilités là.

Je veux limiter ses responsabilités.

J’aime mieux qu’il surveille son défenseur simplement et qu’il soit constamment prêt à relancer l’attaque. Et que sa vitesse commence à la ligne bleue environ vers la zone offensive, au lieu du fond de la zone.

Je pense qu’avoir un centre plus efficace dans l’aspect défensif qui donne la rondelle à Galchenyuk pendant qu’il est en accélération vers la zone offensive est une meilleure option.

Cela dit: est-ce qu’un centre se doit d’être le plus offensif et le plus défensif de l’équipe? Est-ce que c’est ça nos attentes envers un premier centre?

2) David Desharnais

Les rumeurs sur lui courent plus vite que les oreillons dans les vestiaires de la LNH!

Mais pourquoi?

Oublions l’aspect québécois du joueur et oublions même sa petite taille. Quelles sont ses forces et ses faiblesses?

Ses partisans le voient donner l’effort maximum constamment, être efficace en repli défensif et faire d’excellentes passes quand il a du temps et de l’espace.

Ses détracteurs le voient perdre la rondelle souvent, perdre ses batailles à un contre un et avoir de la misère à produire offensivement de manière constante.

Alors, est-ce que les négatifs annulent les positifs?

Je fais parti de ceux qui apprécient le jeu de Desharnais.

Je me souviens quand j’ai acheté le jeu «Red Dead Redemption» au Playstation.

Je m’attendais au jeu de l’année, celui qui allait me rendre accroc. Le genre de jeu qui fait que t’as envie de caller malade à la job, de payer une soirée de fille à ta blonde et d’acheter un divan avec une toilette intégrée pour pas avoir à te lever.

Finalement j’ai joué et je n’ai pas accroché.

Je trouvais que le jeu avait trop de perte de temps, que ça tournait en rond et que c’était compliqué pour rien. Mes amis disaient qu’ils adoraient prendre leur temps en jouant et qu’ils s’amusaient solide avec le jeu.

Conclusion: on focus tous sur des aspects différents et peu importe nos goûts, «Red Dead Redemption» est un très bon jeu même si je ne l’apprécie pas autant que les autres.

Même chose avec Desharnais. Que tu l’aimes ou pas, c’est un excellent joueur, un passeur hors pair et il peut être très utile à une équipe. Si il trouve la bonne.

Les Canadiens sont la bonne équipe pour lui et la mauvaise plusieurs fois par saison.

Mais n’oublions pas l’an passé… début difficile suivi d’excellente saison.

Vous, vous êtes partisans ou détracteurs de Desharnais?

Doit-on l’échanger? Le muter à l’aile? A-t-on des solutions pour lui au lieu de juste le critiquer?

Pour mettre les choses en perspectives, Desharnais a 15 points cette saison, soit autant qu’Eric Staal (avec 7 parties de jouées de plus que lui, mais +16 sur lui dans le différentiel), Lucic et Perron.

2) Brian Burke

Nous avons la chance d’avoir un excellent DG en Marc Bergevin ici! Il fait preuve d’audace, d’initiative et semble être un homme de solutions.

Être capable d’échanger Bourque, ça mérite une médaille! Une statue! Une chanson positive et inspirante!

Un autre DG que j’adore est Brian Burke.

On a souvent questionné ses transactions sur le moment, mais avec du recul, peut-on encore les remettre en question?

L’acquisition des choix pour repêcher les Sedin fut spectaculaire.

Ensuite, il est reconnu pour l’échange controversé de Phil Kessel contre deux choix de première ronde et un joueur marginal.

Ces choix sont devenus Tyler Seguin et Dougie Hamilton. Deux excellents joueurs!

Mais il ne faut pas oublier que les Leafs n’étaient pas supposés finir aussi bat. Et que Kessel est un joueur d’impact pour les Leafs depuis longtemps pendant que Hamilton et Seguin se développaient.

Seguin a eu des problèmes à Boston au point d’être échangé aussi.

Donc avec du recul, je trouve que sa transaction est quand même bonne!

Et aujourd’hui, il est Président des Flames qui connaissent une saison surprenante.

Ma question est la suivante: Brian Burke est un génie, un chanceux ou un ordinaire?

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