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Les 30 meilleurs joueurs de centre de la LNH – Les positions 30 à 21 (partie 1/3)

***Le texte original a été modifiée. Des erreurs involontaires suite à des retraits de joueurs de la liste se sont glissés dans l’élaboration du palmarès et nous ont forcé à rajouté deux joueurs à notre palmarès final. Brière et Backes ont ainsi fait leur entrée en 30e et 29e place. ***

À la demande générale, on débute aujourd’hui notre palmarès des 30 meilleurs joueurs de centre!

Qu’entendons-nous par « meilleurs »?

Comme nous l’avons fait le mois dernier pour les défenseurs, disons que ce sont ceux que l’on prendrait dans l’ordre aujourd’hui si on avait à faire un repêchage pour une seule saison en tant que directeur général. On considère donc la contribution générale du joueur.

Les nombres entre parenthèse signifient le classement du joueur l’an denier. La mention (n/c) signifie que le joueur n’était pas classé dans notre top 30 la saison dernière. 

Commençons sans plus tarder.

Desharnais confirmera son statut de joueur de
centre de premier plan dès cette saison.
Photo : La Presse

 

30. Daniel Brière (23) : Est-ce à cause des coéquipiers qui évoluaient à ses côtés, est-ce l’âge et les petits bobos qui se font sentir ici et là ou est-ce simplement que Brière se garde des énergies pour les séries? Toujours est-il que le petit attaquant de Gatineau a connu une saison plutôt modeste (49 pts en 70 matchs) et comme à son habitude des séries du tonnerre (8 buts, 13 pts en 11 matchs) malgré un différentiel négatif de – 6. À son meilleur Brière est toujours un poison autour du filet adverse, mais à 35 ans en octobre, la gestion de l’énergie et des bobos commencera à devenir un enjeu important. On ne peut pas trop lui en demander en défensive.

29. David Backes (n/c) :
À l’occasion utilisé à l’aile au cours de sa carrière, Backes joue au centre sous les ordres de Ken Hitchcock. Le gros et rapide capitaine des Blues ne recule devant aucun défi et est l’homme de confiance de ses patrons. Comme le révélait un article de The Hockey News en avril dernier, en plus d’être un des meilleurs shutdown centerman de la LNH, il est le joueur qui marque le plus de buts importants (clutchs goals) au sein de son équipe. Compétiteur hors pairs, auteur d’une cinquantaine de point annuellement, cette phrase de Ken Hitckock trouvée dans le même article décrit peut-être le mieux le type de joueur que représente Backes : « He’s a perfect example of ‘Do you want to get points or do you want to win hockey games?‘ ».

28. David Desharnais (n/c) :
Desharnais fait une entrée remarquée dans notre top 30, mais c’est une entrée parfaitement méritée, comme tous les succès qu’il a connu jusqu’ici dans sa jeune carrière. Parmi tous les joueurs de centres de la LNH l’an passé, seul Ryan Getzlaf a réussi à aider ses deux ailiers à récolter plus de trente buts. Mais étant donné que Cole et Pacioretty ne sont pas exactement Perry et Ryan, disons que Desharnais (16 b, 44 p, 60 pts, +10) a un peu plus de mérite que Getzlaf (11 b, 46 p, 57 pts, -11) qui, il faut le dire, a connu une saison de misère l’an dernier. Desharnais est créatif et hautement imprévisible pour l’adversaire. Son équilibre sur patin provenant d’un centre de gravité très bas et de jambes très solides, lui permettent de protéger la rondelle d’une manière étonnante, notamment lorsqu’il contourne le filet adverse. Il est déjà un des meilleurs passeurs du circuit et un patineur sous-estimé. Le top 20 est à sa portée.

27. David Krejci (30): Normalement très fiable en défensive (+37, en 2008-2009), Krejci a connu une saison plus difficile à ce niveau l’an dernier (-5). En contrepartie, il n’a pas eu d’aussi bon compagnons de trio que Patrice Bergeron (Seguin et Marchand), qui lui a terminé la campagne à +36. Krejci demeure néanmoins un centre d’une très grande qualité, régulier et fiable. Versatile offensivement, il peut passer la rondelle et compter des buts de partout en zone offensive. Champion marqueur des séries 2010-2011.

 

26. Mike Ribeiro (29) : Mal aimé et sous-estimé depuis toujours, Ribeiro n’en demeure pas moins un des pointeurs les plus réguliers et fiables de toute la LNH. Pas compliqué, Ribs a une moyenne de 68 points à ses 6 dernières saisons tout en étant un joueur intelligent en défensive. Malgré une réputation douteuse partout où il est passé, c’est toute une acquisition qu’on fait les Capitals en retour d’un choix de deuxième ronde au repêchage… À 32 ans, assisterons-nous à son déclin? Non, pas avec son style de jeu et les gars qui joueront avec lui sur l’avantage numérique.

25. Logan Couture (n/c) : Couture, 23 ans, est un des très bons deuxième centre de la LNH. Un déclin soudain de Thornton ou encore une transaction impliquant ce dernier, lui donnerait le rôle de premier centre, une tâche qu’il sera prêt à assumer très bientôt. Trente buts  et une moyenne de 60 points à ses deux dernières saisons.

24. Vincent Lecavalier (16)
: Un joueur du Lightning nous confiait le printemps dernier que Lecavalier pouvait encore être un joueur dominant offensivement si on lui offrait à nouveau la chance et… s’il le voulait encore vraiment. Lecavalier, un peu comme Getzlaf à Anaheim, est peut-être un peu trop confortable à Tampa Bay. Mais il peut encore, à n’importe quel moment, offrir de très grosses performances et il mérite encore sa place dans ce top 30. Il aurait cependant besoin d’une saison sans blessure pour y demeurer encore l’an prochain. Son déclin est définitivement commencé et l’élite de la LNH est certainement chose du passé dans son cas.

23. Ryan Kesler (15) : Parlant de déclin, celui de Kesler est probablement déjà débuté à Vancouver. Jouant un style très dur sur le corps, Kesler est sorti très amoché des deux dernières saisons. Oubliez les campagnes de plus de 70 points dans son cas. Mais s’il demeure en santé, le rapide patineur pourrait demeurer un deuxième centre de qualité pour encore un bon bout. Mais peut-être regrettera-t-on aussi d’avoir échangé Hodgson prématurément à Vancouver…

22. Mike Richards (18)
: On dira ce qu’on voudra, il demeure que quand ça compte, Mike Richards élève son jeu d’un cran ou deux ou trois s’il le faut. Il a semblé revigoré par l’arrivée de Carter à Los Angeles et on peut sans doute prévoir à nos deux larrons encore de très belles années, autant sur qu’en dehors de la patinoire! On dit que ce n’est pas le choix qui manque… Bref, on gagne avec des gars comme Richards!

21. Matt Duchene (20) : Un petit pas de côté pour Matt Duchene l’an dernier au Colorado. À 21 ans ce n’est pas la fin du monde, mais ça demeure une très curieuse et décevante saison (28 pts en 58 matchs, -11) pour celui qui s’est blessé à la cheville au début mars. Comment rebondira-t-il cette saison s’il est de retour en parfaite santé? Avec tout le talent qu’on lui connaît ça devrait bien se passer. Le top 10 est à sa portée s’il rassemble tous les éléments de son jeu sur une base constante, comme John Tavares, son éternel rival, est parvenu à le faire.

*Tomas Plekanec et Stephen Weiss ont raté le top 30 de justesse.

 

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