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Les 30 meilleurs défenseurs de la LNH – les positions 20 à 11 (partie 2/3)

Nous sommes donc rendus à la 2e partie de notre palmarès des 30 meilleurs défenseurs que nous avons débuté hier.

Continuons d’analyser le tout en essayant d’établir la force des joueurs selon leur impact général, puis classons-les comme s’il s’agissait d’un repêchage de la LNH bon pour une seule saison, la prochaine.

Voyons ensemble qui vous placeriez aux positions 11 à 20.

Ces positions seront-elles plus contestées que celles d’hier?


P.K. fera-t-il partie de l’élite de la LNH, l’an prochain?


Pas facile, pas facile…

Voici mes choix!

20. Dan Girardi (non classé) : À la tête d’une brigade défensive peu spectaculaire mais ô combien efficace, Girardi est de plus en plus louangé aux quatre coins de la LNH comme un des défenseurs les plus sous-estimés du circuit. Capable de performer dans toutes les situations de jeu, Girardi a terrminé bon 4e de toute la ligue au chapitre de la moyenne de temps de jeu par rencontre. Rien de moins. Mais un talent offensif limité et le fait qu’il joue dans une équipe bien équilibré et dotée d’un système ultra-défensif et d’un gardien dominant qui fait bien paraître tout le monde, l’empêche d’être classé plus haut dans notre palmarès.

19. Dan Hamhuis (non classé) : Quand on pense que la responsabilité #1 d’un défenseur est de s’assurer que l’autre équipe ne marque pas de buts, il nous est difficile d’écarter Dan Hamhuis d’un palmarès comme celui-ci. Très solide, Hamhuis a terminé les deux dernières saisons avec un différentiel exemplaire de +29. Ça fait + 58, ça! À titre de comparaison, Edler, son coéquiper avec la même puissante formation, a terminé la dernière saison avec un différentiel  +/- de 0… Quand en plus Hamhuis gonfle ses statistiques offensives à 37 points, il nous est désormais impossible de l’ignorer du top 25.

18. Kevin Shattenkirk (non classé) : Productif, régulier, impressionnant, voilà comment on peut décrire le jeu de Shattenkirk depuis qu’il s’est joint aux Blues dans « l’échange Erik Johnson ». Supérieur en tout point à ce dernier depuis le fameux transfert, Shattenkirk, 43 points, + 20, l’an dernier, forme un joyeux one-two punch à St-Louis en compagnie de Pietrangelo. Avec ces deux-là, le ciel sera bleu à St-Louis pour encore plusieurs saisons. Si Chris Stewart, Berglund et le nouveau venu, Tarasenko, peuvent produire à la hauteur de leur talent, maintenant…

17. Nicklas Kronwall (20) : Le dauphin de Lidstrom à Detroit, Kronwall, possède certains atouts pour assurer une relève honnête au grand maître. À 31 ans, Kronwall est à son apogée et verra ses responsabilités décuplées cette saison. Gageons que Ken Holland n’est pas l’homme le plus heureux ces jours-ci, lui qui a vu Ryan Suter lui passer sous le nez, direction Minnesota. La commande de Kronwall – auteur de 15 buts l’an dernier, un sommet en carrière – sera donc énorme et on a hâte de voir s’il saura s’acquitter de son rôle sans se noyer. Notre conseil pour lui : ne pas essayer de trop en faire et demeurer en santé. Pour accomplir cela, il devrait peut-être réduire son nombre d’essais de mises en échec percutantes et s’inspirer grandement du jeu du grand # 5 qui jouait à ses côtés.

16. Kevin Bieksa (non classé) : Après quelques saisons couci-couça où il passait le clair de son temps à courir après tout le monde sur la patinoire, Bieksa a stabilisé son jeu de façon impressionnante en 2010-2011 et a maintenu le cap la saison dernière (+12). Comme Edler, il a assumé plus de responsabilités offensives  et a très bien fait dans les circonstances tantôt sur la 1ère, tantôt sur la 2e vague de l’avantage numérique des Canucks (44 pts, 13e chez les défenseurs). Excellent leader, patineur sous-estimé et un défenseur qui peut tout faire, même jeter les gants. Avec tous ces intangibles, plusieurs DG le prendraient dans leur club celui-là. Attention avec ses 44 points cependant, il s’agit vraiment d’une production maximale pour lui, la régularité offensive n’a pas caractérisé sa carrière jusqu’ici…

15. Dion Phaneuf (23) : Sans dire qu’il a retrouvé sa forme des beaux jours, Phaneuf a tout de même retrouvé un peu de son lustre la saison dernière. Avec un club ordinaire comme les Leafs, 12 buts et 44 points, plus de 25 minutes de jeu en moyenne par match, c’est fort appréciable comme effort. Certains soirs, il ressemblait même beaucoup au défenseur intimidant de Calgary qui en plus de surprendre ses adversaires en plein milieu de la patinoire avec de percutantes mises en échec, pouvait déjouer n’importe quel gardien avec un plomb impitoyable de l’intérieure de la ligne bleue. Mais voilà, le plus souvent, Phaneuf montre encore des carences très importantes en défensive (différentiel de -10), notamment au niveau de son patinage à reculons, des carences qui l’excluront probablement définitivement du top 10. Tout de même, un retour dans le top 15, ce n’est pas à dédaigner. Cela dit, Phaneuf parviendra-t-il à ne plus être perçu comme un des défenseurs les plus surestimés de la LNH? Encore pas mal de travail à faire de ce côté…

14. Tyler Myers (15) : Blessure à part (il n’a joué que 55 matchs), Myers a été passablement décevant tout comme le reste de son équipe, que plusieurs avaient placée devant les Bruins dans la division nord-est l’an dernier. Parlant des Nounours bruns et jaunes, le grand Myers, 6’8, 227 lbs, étaient un de ceux présents sur la patinoire lorsque vous savez qui a planté le gardien Ryan Miller d’un bon coup d’épaule dans le front… Premier de leur division à ce moment-là, qui sait quelle saison Myers et les Sabres auraient connue si quelqu’un était au moins allez s’essayer face à Lucic se soir là. Myers, clairement celui qui aurait dû aller au front selon son coach, Lindy Ruff, n’a d’ailleurs pas joué au match suivant… Darcy Regier y a donc vu côté robustesse cet été et a voulu s’assurer que cette situation ne se reproduise plus avec les signatures que l’on connaît. Cela pourrait enlever un peu de pression Myers, qui n’a pas tellement brillé depuis sa spectaculaire saison recrue, 48 pts, +13…

13. P.K. Subban (16) : On accroche souvent sur son style trop flamboyant, les mauvaises sorties de zone qu’il va faire à l’occasion ou les lancers sur réception qu’il va envoyer à côté du filet. Mais, Subban réussit aussi tout plein de bonnes choses tout en jouant dans un club moribond! Il possède une mobilité, une fougue et une force physique qui lui permettent de récupérer un nombre incalculable de rondelles libres ainsi qu’une de remporter plus que sa part de bagarre à un contre un. Il est un des meilleurs de toute la LNH dans ces phases de jeu, il ne faut pas l’ignorer. À 22 ans, Subban a tout de même fait 36 points (autant que Doughty…), terminé à + 9 (11 de mieux que Doughty) et continué d’accumuler les matchs de plus de 24 minutes comme un lapin Energizer (45 fois). Certains pensent qu’il a été « mauvais » l’an dernier, mais je pense qu’il serait plus juste de dire été un peu décevant (surtout avant les Fêtes) par rapport à son potentiel élevé et aussi à cause du jeu étincelant qu’il nous avait montré en fin de saison et en séries 2010-2011. Meneur pour les pénalités mineures pour une deuxième année de suite – un peu agaçant –  il demeure, comme disait Hal Gill que P.K. fait tout plein de choses que la plupart des défenseurs ne peuvent même pas rêver de faire sur une patinoire. Il possède un potentiel de top 5 dans ce palmarès. Saura-t-il calibrer et canaliser tout ce talent et cette énergie sur une base régulière et annuelle? Ça reste à voir. S’il le fait, il entrera définitivement dans l’élite de la LNH. Pour l’instant, c’est assez bon pour le top 15, IMO, comme disent les jeunes sur les Twitters et les textos. Imaginez-le plus mature avec un peu plus de soutien l’an prochain. Je pense que bien des DG le placeraient dans leur top 15 aussi.

12. Brent Seabrook (12) : Le « second violon » des Hawks en est un de très grande qualité. C’est un peu avec lui que l’élite chez les défenseurs commence à mon humble avis. Seabrook, est un défenseur arrivé à maturité qui, malgré quelques commotions cérébrales, continue de jouer de manière très efficace. Toujours le Shea Weber des pauvres, Seabrook fait tout plein de bonnes choses sur la patinoire : lancer frappé du tonnerre, leadership, assurance avec le disque, robustesse, mobilité. Juste avec un peu moins d’éclat et de punch que la vedette des Preds. Sa production offensive est revenue à la normale l’an dernier après ses 48 points en 2010-2011.

11. Dan Boyle (9) : On pensait que Boyle avait ralenti et connu une saison plus tranquille l’an dernier. Mais non! Le petit Franco-ontarien est toujours une machine à faire des points et un quart-arrière fort enviable (encore 48 points l’an dernier). Malgré ses 36 ans Boyle n’a donc pas encore montré de véritable signe d’essoufflement. Mais son déclin pourrait bien commencer peu à peu cette saison. Malheureusement pour lui, ce n’est pas son équipe, elle aussi sur la pente descendante, qui l’aidera. Mais bon, il y a encore pas mal d’essence dans le réservoir. Fait encore partie de l’élite.

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