Quelques autres morceaux étaient inclus dans la transaction ayant envoyé Artemi Panarin à Columbus et Brandon Saad à Chicago, mais jusqu’à preuve du contraire, ils ne seront pas très importants, au final.
L’échange s’apparentait beaucoup plus à un 1 contre 1 parfumé de quelques autres essences qui allaient remplir certains besoins mineurs.
À partir de maintenant, je crois pouvoir me permettre d’arrêter d’employer le mot «échange». À partir de maintenant, on parlera plutôt de catastrophe.
Moins d’un an plus tard, on voit déjà à quel point Stan Bowman a commis une erreur monumentale.
Artemi Panarin vs Brandon Saad… quelle bourde de Stan Bowman!!! #Jackets #Hawks
— Raphaël Doucet (@raphdoucet) April 16, 2018
Ce n’est même pas serré.
Bowman a échangé le partenaire de trio de Kane avec lequel ce dernier avait avoué avoir une chimie hors-du-commun qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Déjà là, c’est mauvais.
Mais échanger ce dernier contre un joueur n’ayant jamais dépassé les 53 points et qui gagne autant d’argent… C’est la cerise sur le sundae.
Artemi Panarin s’est démarqué à Columbus, devenant selon plusieurs l’image de la franchise. Le Russe de 26 ans a fracassé la barre des 80 points, en rajoutant même deux autres afin de se classer au 20e rang des pointeurs du circuit.
Ça, c’est 4 points de plus que Patrick Kane (28e rang)… Et 47 de plus que Brandon Saad (208e rang).
Les deux joueurs ont un an de différence… Et gagnent le même salaire.
En vérité, Panarin a inscrit 34 points de moins que Saad, tout au long de sa carrière… En trois saisons et 207 matchs de moins.
Le #9 a maintenant 5 points en 2 matchs, contre les Caps, tandis que les Blackhawks auront 6.5% de chances de repêcher Rasmus Dahin.
Après moins d’un an, la transaction est déjà devenue une catastrophe. Imaginez dans 2 ou 3 ans, lorsque Panarin aura multiplié les saisons de plus de 70/80 points et que Brandon Saad n’arrivera pas à atteindre celui des 40/50.
Parce que non, Anton Forsberg ne viendra pas sauver la mise…
Ils vont la regretter longtemps, celle-là.