Louis Leblanc semble vouloir et pouvoir redevenir un espoir important pour le Tricolore.
La question : est-ce qu’il en fera assez pour forcer la main des dirigeants?
Jusqu’ici ces derniers semblent plus enclins à donner la chance au nouveau venu Christian Thomas, ainsi qu’à Sebastian Collberg, fraîchement débarqué de Suède.
Thomas a réussi une très belle passe à l’endroit de Plekanec sur le but de ce dernier hier lors du match intra-équipe au Centre Bell. Mais le reste de sa journée a été plutôt tranquille. Pas le plus solide dans sa zone…
De son côté, Collberg a été, de loin, le moins visible du trio qu’il formait avec Reway (spectaculaire et créatif à souhait en possession de la rondelle) et Hudon, qui a une fois de plus démontré la très grande maturité de son jeu.
C’est simple, Hudon avait autant l’air (et la chanson) d’un joueur de la LNH que les Plekanec, Desharnais et Brière…
Encore une fois, ce n’était qu’un match intra-équipe et c’est bien évident que le niveau de robustesse minimal de ceux-ci favorisent les Hudon et Reway de ce monde qui peuvent alors manœuvrer un peu plus aisément.
Mais revenons à Leblanc.
Eh bien, lui aussi il avait tout l’air d’un joueur de la LNH. Il a été un des très bons joueurs chez les Rouges, de loin le meilleur du trio qu’il complétait avec St-Pierre (invisible) et Tarnasky ( gros bonhomme, lent mais impliqué).
Leblanc doit continuer à sortir du lot.
Sa lancinante blessure à la cheville de la saison dernière étant derrière lui, Leblanc a enfin pu s’entraîner convenablement cet été (il y a deux ans, c’était une blessure à l’épaule) et, on le voit, il est plus gros et plus fort qu’il ne l’a jamais été.
Il a été très efficace le long des rampes (sa marque de commerce) et derrière le but en territoire offensif. Il a attaqué le filet quand il en a eu la chance et a enregistré au moins 3 tirs au filet dans ce court match de 45 minutes.
Il ne sera jamais le patineur le plus élégant, mais il possède une bonne accélération, est solide sur patin et son sens du jeu lui fait sauver des enjambées.
Supérieur à Thomas, Collberg, Dumont et White aujourd’hui.
Une gifle pour Bozon
Je vous en avais parlé plus tôt cette semaine, Tim Bozon ne m’avait vraiment pas impressionné au camp des recrues. Amère déception serait même un terme assez exact.
Eh bien, il est arrivé ce qui devait arriver : retour dans les mineurs avant même le début des matchs préparatoires pour le jeune homme.
Aouch!
Va pour les retranchements de Connor Crisp et Jérémy Grégoire (qui a tout de même joué hier au Centre Bell) ; personne ne les attendait cette année, et ils ont tous deux bien fait au camp dans les circonstances.
Mais Bozon, choix de 3e ronde en 2012, auteur de 91 points l’an dernier à Kamloops?
Tout le monde (ou presque) le voyait au moins jouer les premiers matchs hors concours, non?
C’est décevant. Il n’a tout simplement rien montré.
J’ai hâte de voir s’il deviendra un leader à Kamloops.
Le petit Reway vient de passer devant lui dans la hiérarchie des espoirs, ça semble aussi simple que ça.
En fait, Bozon vient de chuter derrière bien du monde.
À lui d’y voir…