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Le système digestif montréalais qui digère les défaites… et les hot dogs à prix ridicules

S’il y a une seule chose pour laquelle la population continuera de payer malgré la constante régression de la qualité du produit, c’est bien pour le Canadien de Montréal.

Les dirigeants ont développé une mentalité d’offrir moins et de demander plus…

Et les partisans, eux, continuent de remplir les coffres de l’équipe, ne réalisant qu’à moitié qu’ils n’aident pas leur cause. Si McDonald’s commençait à servir des repas froids et de la nourriture périmée, les papilles gustatives des clients les forceraient à cesser de s’y arrêter pour manger. Alors pourquoi le bon sens des amateurs ne les tient pas loin du Centre Bell?

La phrase de présentation de Paul Journet est tout simplement parfaite : «Vous n’êtes pas tannés de payer, bande de caves?».

Depuis l’année du centenaire, la valeur de l’organisation a doublé. Tout ça en très grande partie grâce à des prix ridicules qui vident le portefeuille des amateurs, trop aveuglés par je ne sais quoi, qui ne se rendent pas compte de cette arnaque qui les suivent, du tout début de la soirée jusqu’à la fin.

Et dans des temps durs comme cette saison, le Canadien continue d’augmenter ses prix.

« Il consiste aujourd’hui à payer 18 $ pour un combo bière aqueuse-hot-dog extra pain, puis de le digérer en même temps qu’une autre défaite. »

Pourquoi? Parce qu’on continue de remplir les coffres. C’est aussi simple. Tant qu’il y aura de la demande, rien ne changera.

Un hot dog coûte 5$. À la Belle Province, près de chez moi, je peux en avoir six et demi, pour ce prix. 28$ pour deux hot dogs et deux bouteilles d’eau, on peut s’entendre sur le fait que c’est complètement stupide. C’est prendre les gens pour des cons.

L’auteur du texte mentionne également que l’illusion projetée que payer aide l’équipe à s’«acheter» des meilleurs joueurs est stupide. En 1993, alors que l’équipe a remporté la Coupe Stanley, les prix étaient les sixièmes meilleurs du circuit.

J’ajouterai qu’ironiquement, l’organisation a probablement suffisamment de profits afin de payer deux masses salariales…

On le répète toujours, mais c’est vrai : tant que les amateurs paieront, rien ne changera. Malheureusement.

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