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Le Québécois devait en venir à l’évidence

Une multitude de partisans ont été soulagés, à la date limite des transactions, lorsque Marc Bergevin a envoyé David Desharnais à Edmonton.

Ils ne l’étaient peut-être pas autant concernant le retour, mais le résultat apprécié n’était pas le joueur obtenu en retour, mais bien la fin de la lune de miel entre les deux clans. 3,5 millions de dollars d’économisé, ce n’est pas rien.

Le centre québécois a connu ses petits moments de gloire, en Alberta, mais en général, sa production n’a pas été meilleure qu’avec le Tricolore. Desharnais a inscrit 2 buts et 2 passes en 18 matchs de saison régulière tout en écrivant son nom sur la feuille de pointage à 4 reprises en 2 rondes éliminatoires.

Le #13 est bien conscient que son rôle a changé, et il l’accepte. 

Desharnais s’est entretenu avec les médias dans le cadre du tournoi de golf au profit de la Fondation Phillippe Boucher, et il affirme être à l’aise avec un poste de centre #3 ou #4, dans une bonne équipe.

C’est fou comment il y a à peine quelques années, sa production atteignait les 60, 52 et 48 points. Sa régression s’est faite rapidement, même si l’on savait depuis longtemps qu’il n’était clairement pas le centre de premier plan dont avait besoin le Canadien.

Même s’il n’a toujours pas discuté avec les Oilers par rapport à un nouveau contrat, l’attaquant de 30 ans croit pouvoir offrir 2 ou 3 autres bonnes années à un club de la LNH. L’Europe n’est pas une option pour l’instant, mais si ça ne fonctionne vraiment plus en Amérique du Nord, il pourrait être forcé à y penser sérieusement.

La frénésie de Montréal, c’est quelque chose. Mais la passion des partisans d’Edmonton l’est tout autant et l’expérience a été enrichissante pour le québécois, de non seulement vivre un déménagement et de connaître d’autres partisans, mais aussi de côtoyer Connor McDavid et un style de jeu différent de celui auquel il a été habitué avec le Canadien.

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