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Le Québec aura plus à offrir que Lafrenière d’ici 2020

Hier, mon collègue Tony Patoine a monté un texte fort intéressant expliquant le plan que devrait établir le Canadien au cours des deux prochaines années afin de reconstruire. Le titre fait rêver : imaginez si le Canadien se mettait en position de sélectionner un joueur issu du Québec de la trempe d’Alexis Lafrenière.

Il faut quand même garder en tête que pour l’instant, la sélection de Lafrenière ne demeure qu’un rêve. Comme l’était celle de Rasmus Dahlin…

Même si le Canadien finissait dernier, il n’aurait que 18,5% de mettre la main sur le premier choix de l’encan de 2020.

Encore là, il faudrait qu’il termine au dernier rang de la LNH. Si le développement de Jonathan Drouin, Max Domi, Noah Juulsen, Nikita Scherbak, Victor Mete et d’autres joueurs qui pourraient avoir atteint la LNH comme Ryan Poehling et Jesperi Kotkaniemi se déroule bien, on peut croire que le CH ne croupira pas au fond du classement. Surtout si Shea Weber et Carey Price effectuent un retour en force!

Rien de négatif ici : dès 2019-2020, le Tricolore pourrait commencer à avoir des allures d’équipe des séries… ou minimalement d’une équipe ne terminant pas la saison avec d’excellentes chances de remporter la loterie.

Tout ça pour dire qu’il y a de fortes probabilités qu’Alexis Lafrenière ne soit peut-être pas le sauveur québécois sélectionné par le Canadien.

Au moins, il y aura beaucoup d’options sur la table au cours du prochain repêchage.

Jakob Pelletier, Maxence Guénette, Xavier Parent et Samuel Poulin sont quatre excellents joueurs du Québec représentant présentement le Canada dans le cadre de la Coupe Hlinka-Gretzky.

Ensemble, les joueurs ont totalisé 5 points dans la victoire fracassante du Canada contre la Suisse.

Une performance à la hauteur du talent de ces joueurs surveillés par les recruteurs depuis bien des années.

Reste que ce n’est pas parce qu’il y a de bons Québécois au repêchage que le Canadien les sélectionne. Comme toutes les équipes du circuit Bettman, le CH a ses coups de cœur parmi les espoirs. Il doit privilégier son jugement au simple désir de miser sur du talent local.

De plus, tout est une question de timing au repêchage. Pensons simplement à la sélection de Nicolas Beaudin vers la fin de la première ronde, que Trevor Timmins aurait bien aimé choisir…

Dans tous les cas, les Montréalais peuvent se rassurer : dans la métropole ou pas, il y aura de bons Québécois dans la LNH, ainsi que de bons espoirs sélectionnés par le Canadien au cours des prochaines années.

Au bout de la ligne, tout le monde sera gagnant, non?

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