La nation est attaquée, comme Jean-Charles Lajoie le stipule. Carey Price a avoué que ça n’allait pas bien entre ses deux oreilles, donc c’est une bombe qui a explosé sur le Québec. L’excellent Michel Therrien, parce que oui, je le trouve excellent sur les ondes du 91.9 Sports, a jasé de son ancien gardien sur les ondes.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, Carey, Therrien a raconté une anecdote au sujet de Marc-André Fleury et son « ensemble » jaune de l’époque. Oui, ça flashait et le puck rentrait pas mal. Bref, Therrien a fait recommander un kit blanc pour Flower parce que ça facilitait trop les attaquants à marquer des buts. Avec les jambières blanches, il est revenu à la normale avec l’aide de ses coéquipiers qui l’appelaient BIG et qui lançaient directement sur lui pour lui redonner confiance (au début du retour du blanc).
Cela dit…
Jean-Charles Lajoie a affirmé que le Canadien avait une bonne part de responsabilité dans le dossier de Carey Price, et il a fort probablement raison. Par contre, le discours de Michel Therrien au sujet des psychologues sportifs qui oeuvrent pour les équipes de la Ligue nationale demeure très captivant.
Excellent point ici : La communication est primordiale entre un gardien et son entraîneur des gardiens. Le psychologue près de l’équipe, à qui un joueur se confie, ne peut pas tout dire au coach puisque c’est confidentiel. Donc, parfois, un entraîneur n’est pas toujours au courant des choses externes qui peuvent se produire. Un entraîneur-chef va donc écouter le psy, sans en savoir davantage. Voilà une donnée intéressante.
Avec ces informations-là, on peut comprendre les coachs de protéger certains de leurs joueurs face aux médias, pendant que nous, on se questionne. On se demande : Mais pourquoi le protège-t-il autant?
Bref, comme l’a si bien dit JiC : respectons l’homme et ses problèmes (mais ça fait trop longtemps que ça dur!).