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Le plateau des 30 buts est-il atteignable pour Paul Byron ?

Le parcours de Paul Byron est singulier.

Réclamé au ballottage (!) par le Canadien le 6 octobre 2015, le petit attaquant n’aura cessé d’impressionner depuis son arrivée à Montréal.

Le premier match de Byron sous l’uniforme du Tricolore aura eu lieu quelques semaines après sa réclamation au ballottage, face aux Flames à Calgary.

Inutile de rappeler qu’il y avait été soumis par les Flames…

Et l’actuel assistant de Shea Weber aura directement montré de quel bois il se chauffait…

En début de 3e période, Byron s’était échappé en désavantage numérique afin d’inscrire son premier filet avec sa nouvelle équipe.

De facto, ceux qui croient au destin ont été servis. 

Il s’en est suivi une saison plus que satisfaisante dans son cas, alors qu’il avait inscrit 11 buts et 7 passes en 62 joutes.

Sa véritable explosion arriva l’année suivante. Pour la première fois de sa carrière, Byron a inscrit 23 buts et 43 points en 81 matchs.

La saison dernière, Byron a réitéré en marquant 20 buts, pour la seconde année consécutive, malgré la très mauvaise campagne du Canadien.

Plusieurs personnes voyaient en lui le rôle de plombier, afin de remplir des trous sur un 4e trio. Le simple fait qu’il inscrive 20 buts en une seule saison relevait de la fabulation et de l’utopie, à son arrivée à Montréal.

Il a déjoué tous les pronostics.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que les Flames ne l’ont pas abandonné du fait de ses performances sur la glace.

Au contraire, l’ailier de 29 ans avait connu quelques saisons intéressantes depuis son arrivée à Calgary, dont une récolte de 21 points en 47 matchs en 2013-2014.

Paul Byron a subi plusieurs blessures qui ne guérissaient pas, dont une particulièrement tenace à l’abdomen. À la fin de la campagne 2014-2015, ce dernier avait même été opéré.

Dès la première journée du camp d’entraînement suivant son passage sous le bistouri, Byron s’est de nouveau blessé. C’est à ce moment-ci que Brad Treliving et les Flames ont abandonné.

Bob Hartley avait prévenu Michel Therrien, à l’époque. Si Byron restait en santé, celui-ci pourrait s’avérer être un vol monumental.

C’est ce qui s’est produit.

L’ascension du natif d’Ottawa aura été fulgurante, à tel point que l’on se demande s’il pourra inscrire 30 buts, cette année.

Paul Byron a commencé la saison sur les chapeaux de roues. Il est le meilleur pointeur du Canadien jusqu’à maintenant, grâce à une récolte de 4 points – dont deux buts – en 2 matchs.

Byron est d’une efficacité redoutable. Il faut savoir qu’il a maintenu une efficacité au tir de 18,3% depuis le début de sa carrière. En 2016-2017, le #41 se classait au 2e rang dans toute la LNH dans cette catégorie de jeu.

Il ne tire pas beaucoup – 97 tirs en 2016-2017 et 115 en 2017-2018 – mais lorsqu’il le fait, ce sont souvent des lancers très dangereux dans l’enclave.

L’année dernière, il a affiché un pourcentage de 52,92% pour les chances élevées de marquer…

La majorité de ses buts ont été inscrits à égalité ou en désavantage numérique (et presque aucun à 5 contre 4), ce qui est encore plus remarquable.

Et Byron fait partie des meilleurs francs-tireurs à 5 contre 5 dans la LNH, lui qui est devant des joueurs comme Taylor Hall ou Jamie Benn à ce chapitre, depuis deux ans.

Il n’empêche qu’il sera difficile pour lui d’inscrire 30 buts, cette année.

Il faudra tout d’abord qu’il ait du temps de jeu en avantage numérique, ce qui n’est pas le cas depuis deux ans. De plus, il devra s’habituer à lancer plus de fois au filet.

Il semble néanmoins réaliste qu’il enfile une fois de plus entre 20 et 25 filets, cette année…

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