Moi, ce qui me fait rire, c’est de lire une citation qui mentionne que le nom de David Schlemko circule pas mal à travers la Ligue nationale. Un défenseur de profondeur. Un défenseur avec une valeur très peu élevée, ils sont tous disponibles ce type de défenseur là. Bergevin, qui était en amour avec sa brigade défensive pas plus tard que l’automne dernier, est prêt à sacrifier l’un d’eux?
David Schlemko… Voulons-nous vraiment savoir qu’il est l’un des pions du Canadien dans la vitrine? Non. Ce que l’on veut savoir, ce sont les joueurs de « pointe » qui sont accessibles. Galchenyuk, Pacioretty, Petry, Weber, Price… et même Tomas Plekanec, parce qu’on souhaite qu’il quitte le vestiaire.
Un défenseur qui joue en moyenne 17 minutes 52, qui voit encore plus d’action depuis que Shea Weber est à l’infirmerie, qui n’a récolté que trois points (dont un seul but) en 30 joutes, on s’en fout pas mal de savoir que son nom se promène. Le gars ne distribue même pas une moyenne d’une mise en échec par match (0.8). Mais… il demeure un spécialiste des lancers bloqués.
OK. Le défenseur de 30 ans a peut-être un certain flair offensif pouvant camper un rôle de septième défenseur d’utilité. Après un séjour de pratiquement sept ans avec les Coyotes, il n’est pas demeuré longtemps avec une même équipe. Depuis 2015, il a joué à Dallas, Calgary, New Jersey, San Jose, Laval et Montréal.
Il n’a jamais gagné plus de 1.1 million de dollars pendant sa carrière. Les Sharks sont les seuls qui ont osé lui octroyer un accord de 2.1 millions par saison. À la suite de cette erreur, ils ne se sont pas gênés pour que Vegas le sélectionne. Et Marc Bergevin, qui le voyait gros, n’a pas vu de problème avec son lourd contrat (pour un joueur de son calibre). Bref, aujourd’hui, il semble encore sur le marché.