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Le mois de janvier a été le pire de Sylvain Lefebvre depuis son arrivée dans l’organisation

Sylvain Lefebvre avait tous les outils en sa disposition, au lancement des activités du Rocket de Laval, pour connaitre une première campagne fructueuse à la barre du club-école du Canadien.

Petit à petit, l’entraineur a perdu des morceaux importants en Daniel Carr, Peter Holland, Byron Froese puis Nikita Scherbak, pour finalement renouer avec son ancienne compagne : la défaite.

Misant désormais sur un alignement ordinaire, l’entraineur a connu un mois de janvier horrible, alors que le club-école a amassé sa pire proportion de points par matchs depuis les six dernières années…

S’il n’en tenait qu’aux partisans, Lefebvre serait au chômage depuis très longtemps…

Cette rogne provenant de défaites consécutives ne s’affiche pas que chez les observateurs de l’équipe…

Charlie Lindgren a été cinglant envers ses coéquipiers et lui-même suite à une défaite de 7-1 subi aux mains des Marlies, samedi dernier…

Frustrant, inacceptable, embarrassant et horrible sont les mots qu’a utilisés le cerbère pour illustrer les déboires de son équipe, ayant alloué 4 buts au premier vingt…

Cette débandade sera-t-elle suffisante pour motiver le congédiement de Sylvain Lefebvre? On peut en douter…

Marc Bergevin a répété à maintes reprises qu’à ses yeux, le devoir principal d’un club-école est de préparer les joueurs à exceller dans la LNH. Pour l’une des premières fois depuis son arrivée dans le giron de l’équipe, il faut avouer que Lefebvre semble avoir bien effectué cette facette de son boulot…

Charles Hudon a été pointé du doigt à maintes reprises lors de son passage dans la LHJMQ pour sa nonchalance et sa paresse en défensive. Certes, celui-ci possédait des habiletés impressionnantes, mais manquait sérieusement de constance dans son intensité sur la patinoire.

Une attitude similaire dans les mineures a poussé le Canadien à faire preuve d’une patience alors inexplicable à son endroit…

Comment ne pas être satisfait de son dévouement aujourd’hui?

À 23 ans, le Québécois se dirige vers une campagne de 32 points, en plus de distribuer son lot de mises en échec, puis de créer une tonne d’occasions de marquer en tirant abondamment sur la cage adverse.

C’est ce qu’on attend d’un excellent joueur de troisième trio, non?

Attendons avant de se prononcer au sujet de Nikita Scherbak, mais pour le moment, il est méconnaissable… s’il conserve cette intensité, une part de mérite devra nécessairement être rendue à Sylvain Lefebvre pour son développement.

Il est facile d’être critique à l’endroit de l’entraineur du Rocket, mais il ne faut pas oublier que l’équipe de recruteurs du Canadien ne lui rend pas nécessairement la tâche facile. Même les meilleurs pédagogues ne parviendraient pas à transformer un Jarred Tinordi en gagnant du trophée Norris…

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