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Le développement des jeunes hockeyeurs est-il meilleur aux États-Unis?

C’est jour de fête aujourd’hui chez nos voisins du Sud alors que les résidents du pays d’Oncle Sam célèbrent ThanksGiving. Pour l’occasion, la LNH fait relâche. Environ 2 mois suite au coup d’envoi de la présente campagne, plusieurs recrues ont fait écarquiller bien des yeux. De ceux-ci, nombreux sont Américains.

En effet, si le trophée Calder devait être remis aujourd’hui, la plupart des candidats sérieux proviendraient des États-Unis. Clayton Keller des Coyotes et Brock Boeser des Canucks semblent avoir une longueur d’avance pour le moment, soit après un quart de la saison. Le Canadien Mathew Barzal complète ce trio. Tous ces jeunes joueurs étaient impatiemment attendus par leur organisation respective. Ils ont complètement redonné un vent de fraîcheur à l’attaque de leur équipe, malgré le fait que celles-ci ne connaissent pas la saison du siècle non plus.

Par contre, ça ne s’arrête pas là pour ce qui est de la qualité des recrues américaines cette année. L’arrière des Devils, Will Butcher en surprend plus d’un alors que les experts connaissaient son potentiel, mais pas à ce point. Après avoir tourné le dos à Joe Sakic et l’Avalanche, il rend de très bons services à John Hynes. En outre, Alex DeBrincat (Hawks), Kyle Connor (Jets), Charlie McAvoy (Bruins) et Alex Tuch (Knights) sont également de beaux exemples de produit provenant du programme de développement américain. Certains d’entre eux auront fait le saut dans la CHL au Canada afin d’emprunter la route du junior majeur, mais ils auront tout de même été formés à la base dans leur pays d’origine.

Le hockey américain est-il désormais nez à nez avec celui du Canada? Les Auston Matthews, Jack Eichel et Zack Werenski de ce monde semblent vouloir redonner les lettres de noblesse au blason Bleu-Blanc-Rouge. Rappelons-nous également que les Américains ont remporté le dernier championnat mondial de hockey junior, défaisant ainsi nos représentants dans une finale crève-cœur. Ceux-ci accueilleront d’ailleurs l’évènement cette année à Buffalo.

Finalement, après avoir vécu une certaine baisse de régime au cours des dernières années, aurons-nous droit au retour en force de la rivalité Canada-États-Unis? Malheureusement, l’absence des représentants de la LNH aux prochains Jeux Olympiques nous privera d’une très grande partie de la réponse…

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