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Le départ d’Andrew Shaw, un mal nécessaire?

On a eu droit à une surprise de taille, hier, alors que le nom de trois patineurs du Tricolore s’est retrouvé parmi ceux des joueurs les plus susceptibles de changer d’adresse d’ici la date butoir.

Personne n’aura bondi de sa chaise en constatant la présence du nom de Max Pacioretty, ou même d’Alex Galchenyuk, qui avait retrouvé la folie des rumeurs de transactions au cœur du dossier Sami Vatanen…

Par contre, qui aurait cru qu’Andrew Shaw, flirtant pourtant avec une saison de 20 buts et 40 points, se retrouverait dans cette liste? Certes, son nom pataugeait au centre de quelques spéculations en début de campagne, mais on aurait cru que ses récentes performances auraient changé la donne! Est-ce plutôt le phénomène inverse qui se produit, actuellement?

Bob McKenzie lançait en début de saison que Marc Bergevin serait potentiellement contraint de conserver une part du salaire de son ailier s’il choisissait de s’en départir. À la lueur de ses récentes performances, ce n’est peut-être plus le cas, puisque Matt Larkin, du Hockey News, estime que la valeur du guerrier pourrait être bonne chez les équipes appartenant à l’élite.

Le moment semble tout de même bien choisi pour saisir un homologue par les sentiments : qui ne voudrait pas d’un leader couronné de deux Coupes Stanley, apte à évoluer aux trois positions offensives et conçu pour le jeu barbare des séries éliminatoires?

Aucun doute : si Marc Bergevin et ses hommes jugent que le contrat accordé à Andrew Shaw s’avère finalement une erreur, le moment semble opportun pour une transaction. Pour une fois, le DG serait brillant de se libérer d’un actif alors que sa valeur est à son summum!

D’autant plus que le Canadien est une équipe extrêmement profonde à l’aile! Disposant de plusieurs employés de soutien à cette position, il faut songer que tôt ou tard, la rémunération accordée à Andrew Shaw viendra donner des maux de tête à l’équipe…

Cependant, quel message sera envoyé dans le vestiaire si un leader de cet impact est expédié ailleurs? Quel message est envoyé aux quatre coins de la Ligue nationale?

Ce mouvement serait-il le début d’une mini-reconstruction? Le départ des Pacioretty, Galchenyuk, Shaw… et de tout autre joueur disposant d’une valeur intéressante, tels que Paul Byron, Tomas Plekanec, David Schlemko, Jordie Benn et compagnie?

Il ne faut pas oublier que le DG voit son équipe prendre du galon, la saison prochaine…

Et potentiellement faire de l’œil à John Tavares.

Comment peut-on penser séduire un joueur de cette trempe sans disposer d’une escouade disposant de chances de victoire à court terme? Tavares ne quittera certainement pas une équipe dont il n’estime pas les chances de victoire pour en rejoindre une autre! La réalité est la même pour tous les autres agents libres que convoitera Bergevin…

Car il ne faut pas oublier qu’en utilisant l’espace dont il dispose sous le plafond salarial et en obtenant une bonne sélection au prochain encan, le Canadien pourrait avoir une bonne chance de bien performer la saison prochaine.

Sans oublier que les performances de Carey Price et de Shea Weber ne s’amélioreront pas à court terme… donc viser la victoire dans l’immédiat pourrait s’avérer logique!

Vaut-il mieux attendre à l’été pour procéder à certaines transactions? S’il se limitait à transiger ses agents libres sans restriction cette année, Marc Bergevin pourrait alors décider de l’avenir de l’équipe en fonction de l’intérêt de certains joueurs envers Montréal et de sa position au repêchage…

Peu importe. Il ne semble pas y avoir qu’une seule bonne réponse dans ce dossier. Cette fois-ci, le grand manitou du Canadien se doit seulement d’établir un plan précis qui fera de ses troupes des prétendantes aux grands honneurs à une date précise.

Espérons seulement que ce futur plan offrira plus de réjouissances aux partisans que ce fameux plan quinquennal…

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