Le critère numéro un pour jouer avec le CH cette année

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On comprend exactement dans quelle direction se dirige le voilier du Canadien : une équipe dynamique avec beaucoup de vitesse. Claude Julien ne s’en cache pas, c’est le critère numéro un pour faire partie de l’édition 2018-19, qui est en train de se dessiner. C’est certes d’ailleurs pour ça que Matthew Peca a peut-être une longueur d’avance sur Jacob de la Rose, qui ne cadre pas nécessairement avec cette couleur. La vitesse, il faut que ça patine, et on peut facilement repérer cette facette depuis l’amorce du camp.

Julien a rapidement constaté cet outil (la vitesse) que lui a fourni Marc Bergevin. Dans un texte à ce sujet Robert Laflamme a d’ailleurs précisé tout ce qu’on a pu apercevoir lors de la joute Rouges c. Blancs : Tomas Tatar, Drouin à l’aile, Max Domi, Matthew Peca. À l’aile, Drouin n’a pas à se soucier de l’aspect défensif, du moins, beaucoup moins qu’au centre, donc le Canadien peut davantage profiter de sa grande vitesse.

J’aime faire courir les défenseurs, les stresser. J’ai toujours fait ça comme ailier, me tenir près des défenseurs. Ça crée de l’espace pas uniquement pour moi, mais pour mes coéquipiers. – Drouin

On dit qu’on veut préconiser un style plus rapide. Ça fait mon affaire parce que ça cadre exactement avec mon style. – Peca

Le (nouveau) système de Claude Julien est axé sur la vitesse, donc les défenseurs se doivent d’être actifs en fond de territoire afin de sortir le disque rapidement, de sorte que la vitesse des attaquants, comme Drouin, Byron ou Peca sont mises de l’avant. Jo Drouin est d’ailleurs plus « slim », ce qui lui permet de patiner à son plein régime.

Au sujet de la première position centrale, Drouin a souligné qu’il soit possible que Max Domi et lui « alternent » afin de camper ce rôle. Il a cité que c’était fort plausible que les deux jeunots de 23 ans interchangent. Toutefois, pour le moment, le bleu-blanc-rouge est gagnant avec Domi comme premier centre et Drouin sur un flanc.