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Le conseil (de Michel Therrien) que n’a jamais écouté Marc Bergevin

Bonne nouvelle! Le Canadien n’a pas perdu un seul match depuis jeudi soir dernier.

La moins bonne? Le Canadien est toujours à 10 points d’une place en séries… Avec aucun match en main sur les Flyers et les Devils, qui occupent les deux dernières places Wild Card.

L’autre bonne nouvelle : Le weekend du match des étoiles est désormais chose du passé. Enfin. Tant mieux.

Désolé, mais je n’arrive pas à m’y faire et à apprécier le spectacle durant cette fin de semaine là. Probablement mon côté intense qui n’a aucun plaisir à voir autant de calme et de relaxation sur la patinoire…

Mais cette fin de semaine m’a fait réfléchir. Et avant de me lancer des tomates – je sais déjà à l’avance quand vous m’en lancerez – j’aimerais bien que vous preniez le temps de lire (tout) ce qui suit.

Les distractions ont toujours été nombreuses à Montréal. Le nightlife… Les médias… Les gens (de toutes sortes) qui tournent alentour des vedettes…

On n’a qu’à penser aux histoires Kostitsyn, Théodore, Dagenais, Ribeiro, Subban, Carbonneau, Radulov…

Et peut-être bientôt Pacioretty!

Marc Bergevin a bien évalué son équipe après la saison de misère en 2015-16 et il en est venu à une (grosse) conclusion : Il fallait améliorer l’équipe diminuer les distractions possibles. C’était son plan… Remplacer les distractions par du soi-disant leadership. Éviter les joueurs différents.

Plusieurs ont douté… Certains ont embarqué… Mais tous ont convenu qu’il fallait regarder ce que ça allait donner pour en tirer de vraies conclusions.

Deux ans plus tard, on se retrouve au même point. En fait, on se retrouve peut-être encore pire. En 2016, la direction de l’équipe pouvait blâmer les blessures (dont celle subie par Carey Price). Pas cette année…

Même en chuchotant à l’oreille de Renaud Lavoie que Price souffrait de fatigue chronique.

Où est-ce que je veux en venir? À ça : Je ne suis pas certain qu’éviter d’avoir des joueurs différents et pouvant potentiellement distraire (et être intéressants, hehe) ait été une bonne stratégie. Vraiment pas.

P.K. Subban a profité de son passage au match des étoiles pour donner un show… Et le partager avec le monde entier.

Well, that was fun #NHLAllStar 2018, that’s a wrap.

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Carey Price en a profité pour vivre un beau moment en famille (et ne pas donner de spectacle).

Liv's first red carpet

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Vous me direz qu’il a le droit… Que c’est bien correct comme ça… Et vous aurez raison. À mes yeux, la famille est aussi plus importante que tout.

Mais…

C’est le spectacle qui fait vendre le hockey. C’est le show et les émotions qui nous rapprochent des athlètes. On respecte les bons gars, mais on admire les gens différents… Les show men!

Le Canadien est désormais rempli de gentils joueurs que les belle-mères apprécient. Paul Byron… Phillip Danault… Ales Hemsky… Brendan Gallagher… Charles Hudon… Artturi Lehkonen… Max Pacioretty… Jonathan Drouin… Tomas Plekanec… Jacob de la Rose… Karl Alzner… Shea Weber… Victor Mete… David Schelmko… Carey Price…

Je me répète, je n’ai rien contre les bons gars. Mais le CH souhaite se rapprocher de ses partisans et éviter la catastrophe, il va devoir trouver un moyen de leur donner un ou deux joueurs différents… Un ou deux joueurs qui seront conscients de l’aspect spectacle et moins fade apprécié des gens qui payent pour venir voir… Un spectacle.

La priorité de P.K. Subban a beau être son brand, ce brand sera directement affecté par de solides performances sur la patinoire. L’un ne va pas sans l’autre.

La priorité de Carey Price – il l’a souvent répété et c’est bien correct – c’est sa famille. Il se définit désormais comme un mari et un papa avant de se dire gardien de but. Il trouve ça difficile de se retrouver loin de sa fille durant la saison. D’ailleurs, il a connu davantage de passes creuses depuis qu’il est papa (moins de deux ans) que durant ses neuf premières saisons professionnelles.

Le #31 est une bonne personne. Il s’efforce d’être présent pour sa famille et ce, même durant la saison. Contrairement à plusieurs joueurs et anciens joueurs qui laissaient la maman faire tout…

Et que ce soit clair : les statistiques de Carey Price n’influencent pas DIRECTEMENT son rôle de papa et de mari.

Same thing avec Max Pacioretty, Shea Weber et les autres.

En échangeant P.K. Subban et en priorisant l’homogénéité du vestiaire, Marc Bergevin a agi comme quelqu’un qui ne pensait pas un coup d’avance… Qui ne réfléchissait pas outside of the box.

Comme il l’a fait en allant chercher du grit sans arrêt depuis quelques années…

Mais il a oublié un point important que son bon ami Michel Therrien aurait dû lui rappeler : Ça ne prend pas que des cantaloups pour faire une bonne salade de fruits.

Quoique ça ne prend pas non plus seulement des fruits du dragon, genre

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