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Le cercle vicieux du malheur!|De grosses questions pour Bergevin…

Quelle séquence atroce connaît actuellement le Canadien de Montréal après un début de saison où tout le monde nageait en plein bonheur.

Les deux séquences sont toutes aussi surréalistes l’une que l’autre.

Si on parlait du cercle vertueux du bonheur – c’est-à-dire, de la victoire –  en octobre, on pourrait parler du cercle vicieux du malheur et de la défaite en décembre!

Cela dit, il ne fallait certes pas trop s’emporter après le gain in extremis contre TB, un rival naturel depuis quelques saisons. Le soulagement provoqué n’aura entraîné que plus de complaisance le lendemain.

La nature humaine nous joue encore des tours, on dirait bien!

Les optimistes remarqueront que l’avant dernière victoire survenue il y presqu’un mois contre Ottawa était elle aussi contre un rival important des dernières années en séries.

Est-ce signe qu’il y a encore de la fierté et de l’émotion dans cette équipe?

Il en faudra plus pour m’en convaincre…

Plus comme dans une vraie victoire convaincante à la Classique Hivernale contre les Bruins, suivi d’un bon mois de janvier, où le CH affrontera notamment les Hawks à deux reprises en l’espace de quelques jours…

L’intervention du « boss »
Pour certains ce serait encore quelque peu rassurant de savoir que les troupes ont bien répondu suite à une intervention du DG dans la chambre lundi matin avant le match contre Tampa Bay.

Ils sont encore en vie, avait-on envie de croire!

Mais attention!

Ce genre d’intervention est une lame à double tranchant.

N’oublions pas que si le DG a dû intervenir dans le vestiaire, c’est que personne – incluant Michel Therrien – ne semblait avoir de solutions pour retrouver le sentier de la victoire.

Ce n’est pas le genre d’intervention qu’on souhaite très souvent si on est entraîneur-chef…

C’est un peu la solution « électrochoc bon marché » pour faire revenir à la vie ce qui semble mort. Sur quelques années, ça peut marcher une fois, peut-être deux, mais pas beaucoup plus…

Les électrochocs dispendieux et audacieux sont sur le marché des échanges… ou dans une changement d’entraîneur. On verra bien quel traitement voudra et pourra administrer Bergevin à son club le temps venu…

Dans d’autres circonstances, je dirais comme Jack Todd, tout va revenir à la normale peu à peu avec les retours de Price et Gallagher.

Mais je me demande sérieusement deux choses :

1) Therrien et son club  ont-il trop pressé le citron en début de saison? Plusieurs joueurs n’avancent plus ou sont complètement amorphes.

2) Y a-t-il quelques chose de pourri au royaume du Canadien de Montréal? Depuis ce fameux match du 5 décembre perdu en Caroline, match qui a été suivi de la fameuse vidéo Thomas-Beaulieu, le club n’a remporté que deux victoires… #Complaisance

Où sont les « grands leaders »?
Cela dit, il y a bien deux, trois choses à retirer – pas nécessairement toutes positives, on en conviendra – du marasme actuel chez le Tricolore.

Une première serait de constater que les pertes de Gallagher et de Price nous ont fort probablement permis de voir qui sont les véritables leaders (capitaines?) de cette équipe.

Je sais, Pacioretty n’est pas à son meilleur. On le voit juste en le regardant patiner. L’explosion n’est pas là, les pivots et les changements brusques de directions sont difficiles, son implication générale laisse souvent à désirer.

Mais, même blessés, les grands leaders savent inspirer leurs coéquipiers. Rappelons-nous Yzerman et ses problèmes de genoux, Lemieux et son dos magané, Gainey et ses épaules disloquées.

Dans sa condition, Pacioretty doit trouver le moyen d’aider davantage son équipe.

Si on a vu un athlète frustré après les matchs, on n’a pas senti un grand goût de performer et de s’élever malgré la souffrance de la part de Pacioretty dans le dernier mois…

Du côté de Subban, l’effort et les grosses minutes assez bien jouées sont le plus souvent au rendez-vous, mais on le paie de (très) gros dollars pour qu’il soit un game breaker, un slump breaker, bref, un gars qui fait la différence quand ça chie dans le ventilateur.

Or, s’il a fait chanté Jingles Bells/Vive le vent au « premier couple du Canada » et a participé à je ne sais trop combien de milliers d’événements caritatifs et mondains en décembre, P.K. n’a pas marqué de but important et n’a pas assez fait de jeux clés pour sortir son club du pétrin.

Il n’a pas su imposer la cadence du CH et casser le rythme de l’adversaire.

Ce qu’il y a de plus décevant dans son cas, c’est qu’il est en santé et on sait tous qu’il est capable de le faire. Il l’a déjà fait. On se répète, mais c’est le genre d’attente toute à fait raisonnable que les partisans ont à l’endroit de ceux qui sont payés comme des superstars.

C’est à souhaiter qu’il se rattrape en deuxième moitié de saison.

Période d’auditions…
Deuxièmement, en plus de nous éclairer davantage sur le véritable leadership de cette équipe, cette période noire nous a aussi permis de clarifier la hiérarchie chez les espoirs.

Ça ne s’est peut-être pas fait dans les circonstances désirées, mais on a même pu faire un peu de ménage dans ce qui risquait de pourrir : Ciao Bye Christian Thomas!

Ainsi, tous les espoirs que l’on souhaitait voir en audition en novembre suite au départ de Semin, sont venus faire leur tour, sans exception . Comme anticipé dans ses lignes le mois dernier, même Hudon et McCarron ont eu droit à une première expérience, disons, plus exploratrices et pédagogiques qu’autre chose.

Quoique dans le cas de Hudon on s’explique encore mal pourquoi il n’a plus joué après avoir enregistré deux points en deux matchs. Surtout que son dernier point avait été inscrit dans une cause gagnante contre Ottawa…

J’imagine qu’on a vu ce qu’on voulait voir en attendant le retour de Mitchell et qu’on a pris des notes… #grattagedetête

Au final, ce sont donc Andrighetto et Carr qui sont jusqu’ici restés avec le grand club, eux qui ont été les meilleurs buteurs du CH depuis leur arrivée.

Je pense qu’on aime bien ce que Carr peut apporter à l’équipe. Le fougueux et instinctif #43 semble avoir sa place parmi les 12 premiers attaquants du club, même au retour du petit #11.

Pour ce qui est d’Andrighetto, son long retrait de la formation, alors qu’il avait tout de même enfiler 4 buts en 11 parties, est plutôt louche. Quels sont les plans de l’organisation à son endroit? une transaction a-t-elle été avortée?

Il semble être en vitrine plus qu’autre chose, mais en attendant il faut le faire jouer justement!

Toujours aussi faible au centre…
Enfin, alors que tout le monde s’émerveillait de la productivité des joueurs de centre en début de saison – Plekanec a même été parmi les meilleurs marqueurs de la LNH, pas pour rien qu’il s’est empressé de signer son contrat! –  tout ce beau monde est tombé complètement à plat à l’exception de Galchenyuk, un des seuls joueurs à montrer régulièrement signe de vie par les temps qui courent. On dirait même qu’il apprend à être constant…

La chute a été particulièrement brutale pour Plekanec et Desharnais. Ce dernier ne compte que deux passes à ses 17 derniers matchs! Pleky n’a qu’seul un but depuis le 7 novembre!

Tyler Seguin en fait plus que ça en mangeant ses Fruit Loops le matin…

En ce qui a trait à Mitchell, sa blessure a coupé un bel élan. Mais, comme à peu près tout le monde en début d’année, il surproduisait. Ce n’était pas « normal ».

Bref, si un coach est souvent aussi bon que son gardien, une attaque est souvent aussi bonne que sa ligne de centre. Et présentement ça fait très dur au centre.

Même s’ils devraient remettre le Canadien sur le sentier de la victoire sur une base plus régulière, les retours de Gallagher et Price ne changeront pas grand-chose à cette donnée très révélatrice.

Lors des 25 dernières années, seuls les Devils du New Jersey ont gagné la Coupe Stanley sans compter sur une ligne de centre dominante.

Est-ce la recette sur laquelle veut miser Bergevin?

Dans le calepin…
Je me réjouis de voir que les Canadiennes de Montréal, affronteront le Pride de Boston en avant-goût de la Classique Hivernale. Une belle victoire pour le hockey féminin. Dommage que ces deux équipes évoluent maintenant dans deux ligues différentes. Y a-t-il moyen d’amalgamer tout ça plutôt que de tirer chacun la couverte de son côté? #Canada #États-Unis

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