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Le Canadien médiocre depuis 1995, c’est la faute des Nordiques!

Serge Savard s’est entretenu avec Jici Lajoie au 91,9 sports et ses propos ont de quoi faire friser les oreilles de certains. Selon lui, la médiocrité des dernières années chez le CH s’est installée en 1995, année du départ des Nordiques. En gros, c’est la faute des Nordiques.

Les propos de l’ancienne vedette et directeur général, qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, mais qui est toutefois plus posé que cela en normale, sont toutefois logiques. Avec le départ des Nordiques, le Canadien devenait seul dans le marché. Plus de compétiteur direct, plus besoin de se battre et même s’ils accumulaient les gaffes les unes après les autres, ça ne changeait rien. Tout simplement, parce que les gens sont au rendez-vous, que le Centre Bell est pleins matchs après match et que la file d’attente pour des billets de saison est de 10 ans. 10 ans. Assez de temps pour vous marier trois fois et avoir quelques bambins.

Jici Lajoie a soulevé l’exemple de l’encan 2013 où le CH a préféré Michael McCarron à Anthony Mantha pour parler des gaffes du Canadien. En réponse, Savard a parlé du repêchage de 1984. Année où il a échangé pratiquement tous ses choix au Prof Caron de Saint-Louis pour damner le pion aux Nordiques et rafler les Québécois disponibles, donc Stephane Richer. Il en a profité pour réitérer qu’il est convaincu que c’est par les Québécois que le succès du Canadien passe.

Ironiquement, 1995 et le début de la médiocrité coïncide aussi avec le congédiement de Serge Savard. Ne cherchez pas des poux, Savard n’est pas reconnu pour avoir de la rancoeur et si tel était le cas, il n’aurait pas aidé l’organisation du Tricolore à trouver Marc Bergevin.

Il n’aurait pas non plus joué le rôle de mentor auprès de Jonathan Drouin comme il l’a fait pour le don au CHUM. Savard laisse tout un héritage à Drouin en le coachant ainsi pour devenir une vedette à Montréal et bien gérer le prix qui vient avec ça. Disons qu’il lui donne les bons outils dans son coffre pour devenir un excellent leader et modèle.

Pour écouter l’entrevue complète, c’est ici :

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