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Le Canadien devra peut-être laisser un joueur à la maison cet été

Une équipe normale de hockey est composée de 23 joueurs. Voilà pourquoi, quand la LNH a annoncé que le Canadien (et les autres clubs de la LNH) ne devait avoir que 52 personnes dans sa bulle, il aurait pu être facile de se dire qu’il y allait avoir en masse de place pour les joueurs, ceux qui sont sur la glace.

Mais les gars de The Athletic (Marc-Antoine Godin et Arpon Basu), toujours un coup devant tout le monde, se sont prêtés au jeu dans le cadre d’un récent texte publié sur la plateforme… et ce n’est pas aussi simple que ça.

Pour commencer, il faut savoir que les équipes ont droit jusqu’à 31 joueurs. Ceci dit, les journalistes, dans leur simulation des 52 personnes, ont choisi de ne laisser de côté qu’un gars. Je vous laisse le plaisir d’aller voir qui ils ont choisi.

Pourquoi? Parce qu’avec 52 gars, il y a des décisions à prendre.

Et pour qu’en temps de COVID (où la profondeur d’un club peut être mise à rude épreuve dans le temps de le dire), la possibilité de voir un joueur rester à la maison soit soulevée… c’est parce que ça démontre l’utilité de tous.

Si on tient compte du fait qu’il reste 22 places, voici comment cela pourrait être divisé.

  • Sept entraîneurs (un minimum de trois) : Claude Julien, Kirk Muller, Luke Richardson, Dominique Ducharme, Stéphane Waite, Mario Leblanc et Éric Gravel.
  • Deux thérapeutes : Graham Rynbend et Matthew Romano.
  • Un médecin (si disponible, sinon le CH ne peut avoir que 51 personnes) : soit le Dr. David Mulder ou, s’il ne veut pas en raison de son âge, le Dr. Dan Deckelbaum.
  • Deux préposés à l’équipement (un minimum d’un) : Pierre Gervais et l’un de ses deux adjoints – il faudrait en laisser un à la maison.
  • Un massothérapeute : Claude Thériault.
  • Un physiothérapeute : Donald Balmforth.
  • Un agent de sécurité : à voir.
  • Un créateur de contenu : à voir.
  • Un responsable de la conformité : à voir (peut-être John Sedgwick).

Il reste donc cinq postes qui ne sont pas considérés comme obligatoires. Là-dessus, Marc Bergevin en prendra un.

Parmi les autres personnes à amener à Toronto (si c’est bien là qu’ils vont), il faut compter le coordonnateur des services à l’équipe Alain Gagnon, le directeur de la science du sport et des performances, Pierre Allard, le responsable du conditionnement physique, Patrick Delisle-Houde, ainsi que le vice-président aux affaires publiques et aux communications, Paul Wilson.

Et nous arrivons à 52.

Là-dessus, Bergevin n’a pas son adjoint (ou ses adjoints), qui peut travailler à distance et Geoff Molson n’est pas là non plus.

Il y aura donc de grosses décisions à prendre parce qu’il semble impossible de couper quelque part. On ne veut pas forcément couper un entraîneur ni un autre préposé à l’équipement. Et pour ce qui est des autres postes, ce sont des hommes qui voyagent sur la route normalement ; il serait difficile de les laisser à la maison.

Mais d’un autre côté, laisser un joueur pourrait ne pas pardonner si la COVID-19 devait s’emparer du vestiaire de la Flanelle. Ce sont des gars qui ne peuvent pas faire leur boulot à distance. Mais c’est le cas pour la majorité des hommes sur la liste.

Bref, comme l’ont illustré Godin et Basu, il s’agit d’un véritable casse-tête.

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