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Le Canadien : de retour sur la case de 2011-12

Lorsque Marc Bergevin est arrivé en poste à Montréal, le verre est soudainement devenu plein. On l’aimait. On le trouvait beau. On trouvait qu’il faisait bien son boulot. Aujourd’hui, c’est un discours fort différent qu’ont les gens. Lors des jasettes entre amis, j’en vois de moins en moins défendre le DG du club montréalais.

Le 2 mai 2012, Marc Bergevin a été présenté au Québec comme le nouvel homme du Canadien. Le nouveau directeur général, notre sauveur. À partir de là, la mission était de devenir une formation aspirante saison après saison et non seulement une qui peut faire les séries… ou une équipe de milieu de peloton lorsqu’elle est en santé. À l’époque, Molson a pourtant mentionné que Bergevin était un leader hors du commun.

En 2017-18, donc cette année, le Canadien a les pieds sur la même case qu’en  2011-12, donc on peut nettement parler d’une franchise qui a fait du surplace. C’est vrai que le Canadien a réalisé de belles choses lors des dernières années. Ils ont même eu trois saisons de 100 points depuis le règne de Bergevin. Mais là, on se sent comme à l’époque du chapitre Randy Cunneyworth. On dirait qu’on est de retour au même endroit.

Peut-être que le Canadien a plus de potentiel aujourd’hui qu’en 2012 puisque plusieurs joueurs entre 22 et 30 ans forment tout de même un noyau plus intéressant qu’à cette époque-là, où Josh Gorges et Tomas Plekanec étaient les seuls « espoirs » pour le futur. Par contre, il n’y a rien d’excitant en ce moment. Marc Bergevin et Pierre Gauthier, on ne sait pas les « vraies » choses que ce soit l’un ou l’autre. Et l’autre (Bergevin) n’a pas su faire mieux que son prédécesseur… La preuve, le Canadien n’a pas progressé depuis que Berg a les guides de l’équipe, même si on croyait que c’était le cas à certains moments.

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