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Le Canadien commence à ressembler à l’édition 2011 des Bruins de Boston

Depuis l’arrivée de Claude Julien à la barre du Canadien, une panoplie de changements ont été remarqués et correspondent sans aucun doute aux demandes de ce dernier. On a pu observer le départ louche de plusieurs Russes, l’arrivée de défenseurs du style du nouveau coach et de quelques autres modifications qui font qu’aujourd’hui, le Tricolore ressemble (vraiment) aux Bruins que Julien dirigeait en 2011.

Une équipe qui, rappelons-le, s’est mérité une Coupe Stanley.

Toutefois, il est important de préciser que cette nouvelle identité ne doit pas être uniquement associée à l’effet Claude Julien. Le processus a débuté longtemps avant l’embauche de ce dernier, lorsqu’au cours du même été, Marc Bergevin a mis la main sur Shea Weber et Andrew Shaw, tout en faisant partie des finalistes aux services de Milan Lucic.

Maintenant vient la question critique : est-ce correct pour le Canadien d’imiter le modèle de ses anciens ennemis jurés?

C’est Mitch Gallo qui a d’abord pointé les similarités entre la construction des deux équipes, sur les ondes de TSN. Par la suite critiqué sévèrement sur Twitter, l’analyste a réitéré en précisant pour une énième fois qu’il comparait la construction et non l’effectif. Même s’il voit des points en commun assez flagrants, il se doit d’avouer que le Canadien n’est pas encore au niveau nécessaire pour compétitionner avec les anciens champions du précieux trophée de Lord Stanley.

Julian McKenzie a décidé de jouer l’avocat du diable en se lançant dans une comparaison véridique des principaux morceaux composant les deux formations.

Les liens qui ont été dessinés par Gallo ont du sens. Par contre, si l’on décide de dire que Jonathan Drouin est le Tyler Seguin du Canadien, qui sera comparé à Patrice Bergeron et David Krejci?

Alex Galchenyuk? Tomas Plekanec? Phillip Danault?

D’un point de vue défensif, la comparaison se fait, à mon humble avis, lorsqu’on analyse les joueurs composant la ligne bleue de chaque formation.

Là où ça accroche, c’est lorsque vient le temps de traduire tout ça sur la patinoire. Que ce soit dans la zone adverse ou dans la leur, le Canadien est encore loin d’accoter l’édition 2011 des Bruins. En fait, le problème semble plutôt être chez les défenseurs, ce qui est assez surprenant considérant le manque de punch offensif dont on entend constamment parler, à Montréal.

Marc Bergevin a encore beaucoup de temps (et d’argent) devant lui pour corriger les quelques défauts qui composent son roster. 

De ce côté, il est permis d’avoir de l’espoir.

La question que je me pose réellement, c’est si le modèle des anciens Bruins est réellement celui à suivre, dans la réalité d’aujourd’hui.

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