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Laissons Jonathan Drouin être Jonathan Drouin

Jonathan Drouin a des habiletés ahurissantes. Ce qu’il fait avec une rondelle et ses mains, ça demeure tout simplement magique. Il a accompli de grandes choses au niveau junior et il a éclos la saison passée avec 53 points en 73 matchs. Un joueur électrisant. Un joueur dynamique. Un gamer. Un compétiteur. Tout ça est véridique, mais la comparaison avec Guy Lafleur est peut-être poussée un peu fort.

Un patineur certes charismatique. Le joueur québécois le plus talentueux depuis Guy Lafleur. Oui ou peut-être. Ne disons pas qu’il est aussi bon que Flower. Le kid a éclos, la saison passée, à la suite d’une petite grève… Tandis que Guy Lafleur a connu une carrière formidable avec 1353 points, dont 560 buts, en 1127 matchs. En plus de ça, il a une main complète décorée de bagues de la Coupe Stanley.

Le kid a déjà beaucoup de pression sur les épaules. Un Québécois qui s’amène à Montréal sera constamment sous la loupe, autant sur la patinoire qu’en dehors de celle-ci. Les journalistes ont-ils réellement besoin de lui en ajouter davantage en levant les comparaisons avec Guy Lafleur? Oui. Il répond présent lorsqu’une pression supplémentaire s’ajoute, mais un moment donné, sommes-nous obligés d’en ajouter encore et encore?

Laissons Guy Lafleur au passé et laissons Jonathan Drouin être Jonathan Drouin, c’est comme ça que nous devons apprécier ce joueur électrisant. Difficile de comparer les époques et de comparer un joueur de 22 ans à un membre du Temple de la renommée, c’est d’exagérer un tantinet.

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