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La valeur de Max Pacioretty sur le marché des transactions serait monstrueuse

Max Pacioretty est une cible de choix… et il en est bien conscient.

Nier son courage serait dément. Chaque soir, il se pointe devant les lentilles, puis encaisse les frappes des journalistes. L’un après l’autre, les hommes aux micros demandent au capitaine d’expliquer les déboires de ses matelots, alors que celui-ci, avec tact, accepte de s’accaparer des quelques kilos supplémentaires qui s’accumulent sur ses épaules à la suite des innombrables revers du CH.

Pour le moment, il s’en tire passablement : à ce rythme, il accumulera 26 buts d’ici la conclusion de la campagne. Quelques bonnes parties consécutives, quelques filets déserts, quelques bons chanceux et abracadabra : il obtiendra une autre saison de 30 buts.

Le #67 en est probablement conscient : il n’est qu’un marqueur. Son boulot est d’amasser environ un filet aux trois matchs puis d’être responsable défensivement. Point à la ligne.

Ce n’est pas de sa faute si ses patrons n’arrivent pas à lui procurer un moteur offensif convenable lui permettant d’augmenter son rythme de croisière : même un buteur de sa trempe ne pourrait espérer porter une équipe sur ses épaules!

Ce qu’il ne réalise probablement pas, c’est qu’en prolongeant son parcours dans l’uniforme du Bleu-Blanc-Rouge, le devoir de moteur offensif lui reviendrait illico.

Regardez les statistiques de Max Pacioretty : si Marc Bergevin ne lui présente pas un contrat avoisinant les 8 millions de dollars par campagne, un autre directeur général le fera.

Une fois rémunéré de la sorte, oubliez l’acquisition du fameux centre de premier trio attendu depuis des lustres… Il n’y aura plus de sous disponibles sous le plafond salarial!

L’état-major du Tricolore se retrouve donc à la croisée de chemins : s’il considère que Max Pacioretty ne fait pas partie de son noyau, le monnayer afin d’acquérir un pilier qui pourra un jour soutenir cette offensive doit être l’avenue empruntée.

Bien avant l’apparition de ce texte, ce scénario-là a été envisagé par une trentaine de directeurs généraux, salivant à l’idée qu’un joueur d’exception soit disponible sur le marché des transactions. Sous-payé jusqu’en 2019, l’ailier gauche pourrait être ajouté par la majorité des équipes de la LNH, advenant une légère rétention de salaire. Plus il y aura de demandeurs, plus le prix lié à l’offre pourra être augmenté…

Cependant, selon Darren Dreger, il ne faut toutefois pas s’attendre à ce que le Canadien se lance dans cette vente lors des prochaines semaines…

Également, l’insider ne verrait pas ce mouvement surgir au cœur d’une vente de feu : Marc Bergevin chercherait à accomplir l’un de ces fameux hockey deal dans lesquels chaque formation reçoit un joueur prêt à aider sa nouvelle formation.

Sauf que dans ce cas-ci, un mouvement ne sera envisagé que dans quelques mois…

Ce qui signifie qu’au moment d’échanger Pacioretty, le nom du directeur général du Canadien ne sera pas forcément Marc Bergevin…

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