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La plus grande qualité de Marc Bergevin

Marc Bergevin a des défauts, comme vous et moi, mais il a aussi des qualités, comme tous les individus. On le critique, on lui piétine dessus chaque fois qu’il commet une bévue. Par contre, lorsqu’il joue bien ses pions, on passe vite à côté sans rien dire. Bergevin négocie plus souvent qu’autrement de façon « sec » et sans ouverture. C’est du moins ce que l’on a senti dans certains dossiers, comme ceux d’Alexander Radulov et d’Andrei Markov.

Par contre, les négociations peuvent tourner en sa faveur. OK. Ne me parlez pas de celles impliquant Bergevin et le clan Alzner. Je parle en général sans cibler un dossier en particulier. MB n’est pas un « donneur » de clause. Ce n’est pas sa façon de procéder pour conclure un contrat. Les clauses de non-mouvement ou de non-échange ne sont pas une situation séduisante pour les organisations puisque ça les limite à effectuer de futurs gestes.

Seuls les Flyers (2) et les Preds (1) ont moins de clauses de non-échange que le Canadien.

Au sein de son groupe, Bergevin a accordé une clause de non-mouvement complète à son cerbère numéro un, Carey Price. Dans le cas de Jeff Petry et de Karl Alzner, les deux défenseurs ont chacun une clause de non-échange d’attaché à leur accord. Petry peut déposer une liste de 15 franchises où il ne souhaite pas évoluer. Pour Alzner, c’est plutôt une liste de sept formations, ce qui est beaucoup moins élevé.

Le Lightning figure au sommet de cette liste avec 10 joueurs pouvant utiliser une telle clause. Pour ouvrir ces types de « bonis » à un contrat, ça prend du talent et disons que le Canadien n’a pas de Connor McDavid au sein de son équipe, ce qui limite les choses. N’est-ce pas positif? Bergevin se prend rarement le pied dans un piège à ours de la sorte, donc levons-lui notre couvre-chef pour ce petit exploit.

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